01 januari - 31 december
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Redécouvertes en 1957 lors de la destruction du maître-autel, ces fresques, datant du XIVème-XVème siècle sont le chef-d’œuvre de cette église et sont depuis classées au titre des Monuments Historiques.
Les fresques du chœur sont riches et présentent de nombreuses scènes de la vie quotidienne ou de la Bible comme le couronnement de la Vierge ou bien encore une représentation de la Jérusalem Céleste.
En bois polychrome, datant du XVIème siècle.
La figure de ce saint local est très importante. Originaire de Bayeux, il part évangéliser le Cotentin où il fonde un monastère. La légende raconte que saint Marcouf procure au roi Robert le Pieux le pouvoir de guérir des écrouelles, pouvoir thaumaturgique perpétué en France, par les rois, jusqu’à Charles X, lors des cérémonies du Toucher royal, avec la célèbre formule « Le roi te touche, Dieu te guérit »
Saint Marcouf est dès lors invoqué pour guérir de cette maladie des écrouelles. Une source miraculeuse à proximité de l’édifice entretient ce culte grâce à son eau pure ayant la vertu de soigner les maladies de peau.
En bois polychrome, datant du XVIIIème siècle.
Saint Louis est représenté en roi avec le manteau bleu parsemé de fleurs de lys et doublé d’hermines.
Il tient les clous du Christ qui appartiennent aux éléments de la passion qu’il a acquis et pour lesquels il a fait construire la Sainte-Chapelle de Paris, véritable joyau de l’art gothique rayonnant et somptueux reliquaire pour les reliques de la Passion.
Il était à l’origine présenté dans le chœur puisqu’il s’agit de l’ancien retable du maître-autel du XVIIIème siècle. Flanqué de pilastres ioniques et d’ailerons de style rocaille, il présente au centre une représentation sur toile de la « Résurrection » datant du XVIIIème siècle et provenant, peut-être, de l’atelier de Rupalley.
« Dans le cimetière, entre le portail et l’If, existe une pierre tumulaire formée d’un bloc de grès et qui est fort curieuse ; sur ce bloc se dessine une croix dont les traverses de forme cylindrique, sont ornées à leurs extrémités d’une sorte de fleuron qui me paraît annoncer le XIIIe ou la fin du XIIe siècle. » Arcisse de Caumont, historien et archéologue du XIXe siècle, originaire du Calvados.
L’if est un arbre très toxique et nocif mais également très robuste, même s’il pousse doucement. Il n’est aujourd’hui plus très présent en France mais il reste très présent dans les cimetières normands.
Nocif pour les bêtes et la culture il disparaît progressivement des zones agricoles pour se limiter autour des églises, espace consacré et bien souvent clos. Traditionnellement deux ifs au moins étaient plantés dans les cimetières l’un à l’entrée et l’autre près du porche.
D’autre part une ancienne croyance celtique associé la longévité de cet arbre à l’immortalité de l’âme. D’autant plus que l’on pensait que les feuilles pouvaient absorber les odeurs et les miasmes s’échappant des corps.