Journées Églises Ouvertes à
Onze-Lieve-Vrouw van Goede Hoop
Portaels Plein 68
1800 Vilvoorde
Eglise | 1350-1490 | Gothique | Culte catholique
Découvrez cette église gothique et son patrimoine
Visite libre
01 juin 2024 : 10.00 - 12.00 et 14.00 - 18.0002 juin 2024 : 12.00 - 18.00
Cette église gothique était et est toujours le point de repère de la région. Elle est le témoin de l'époque glorieuse du duché de Brabant. Le chœur témoigne du riche passé de la ville et abrite deux magnifiques stalles de chœur fabriquées à l'origine en 1663 pour l'abbaye de Groenendaal. Lors de la restauration du début du 20e siècle, le bâtiment et ses environs ont été adaptés aux besoins des temps modernes et ont reçu, entre autres, plusieurs vitraux colorés... Son histoire et son intérieur riche vous surprendront certainement.
Prix
GratuitContact
Leunen Michel+32 251 42 80
+32 478 42 48 25
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Organisateur(s):
KerkbestuurEn savoir plus sur l'édifice
Visites guidées
Offices religieux
dimanche 11.00
Description
L’église primaire de Vilvoorde remonte au 14e siècle. Elle remplaça l’église de style roman. Elle est construite en pierre sablonneuse de Lede et est de style gothique. La construction du chœur et du transept débuta vraisemblablement en 1342 sous la direction de l’architecte Adam Gherijs. Par manque d’argent, la construction du vaisseau ne put se réaliser qu’aux 15e-16e siècles.
Des tours prévues, seule la tour nord fut achevée. Jusqu’en 1891 le bâtiment était entouré d’un cimetière. Vers 1889 on ôta à l’intérieur, lors de travaux de restauration, plusieurs couches de peinture et de plâtrage.
L’église possède une riche collection de statues : Melchisédek et Aäron sur le maître-autel (17e s) sont dus à Frans Duquesnoy. Il y a en outre plusieurs statues en bois polychrome : saint Roch (17e s), saint Antoine de Padoue (19e s), Notre-Dame des Douleurs (15e s), le Christ au Tombeau (vers 1630) et deux statues de la Vierge à l’Enfant (16e s).
On peut, en outre, admirer des tableaux : les quatre Evangélistes par Godefridus Maes (vers 1700), la Déploration du Christ par Annibale Carrachi (1560-1609) ainsi qu’un triptyque signé Jan Portaels (1852). L’église possède plusieurs peintures du 18e siècle attribuées à l’école flamande.
Les impressionnantes stalles baroques à deux rangées de sièges relatent, de part et d’autre, l’histoire de la Passion. Elles proviennent du prieuré de Groenendaal (Hoeilaart). Elles furent achetées en 1786. La chaire de vérité baroque (1665) provient de l’église Saint-Georges d’Anvers.
L’église présente quelques pierres tombales intéressantes, dont celle de Charles de Bourgogne (+1535) et de son épouse Catherine d’Alost (1533), un bas-relief en pierre bleue représentant les défunts dans une attitude de prière. On remarquera également la pierre tombale de Philippe de Dongelberg (1645). Il fut longtemps bailli de Vilvoorde. Son monument funéraire en pierre bleue représente le défunt en adoration, entouré de quelques armoiries. Il symbolise l’impermanence de la grandeur terrestre et de la richesse.
Source
Inventaire du Patrimoine architectural (en néerlandais)
Photos
Éléments remarquables
Stalles (17e s)
Les stalles sculptées dont on célébra en 2013 le 350e anniversaire proviennent de l'abbaye de Grimbergen. Il s'agit d'un ensemble théologique, iconographique,mythologique et littéraire classique, comprenant des sculptures à taille humaine et des détails exceptionnels. Les thèmes représentés sont entre autres la passion du Christ, les apôtres, les vertus cardinales, saint Jean et l'Agneau et l'Adoration des Mages. Même des thèmes empruntés à la mythologie grecque (Enée) y figurent.
Chaire de vérité (17e s)
La chaire de vérité, sculptée à l'origine pour l'église Saint-Georges à Anvers, est due au célèbre sculpteur Artus Quellin, dont l'école connut son apogée en 1600-1700. Ses similitudes avec les stalles laissent supposer que toutes deux proviennent de la même école.
Pierre tombale de Charles de Bourgogne et Catherine d'Alost (16e s)
Près de la sortie gauche se situe le superbe tombeau datant de 1533 et destiné au chevalier Charles de Bourgogne et son épouse Catherine d'Alost. La présence, dans le bas, d'un page ou d'un nain, signifie que le chevalier n'est pas mort sur le champ de bataille, mais mourut chez lui.
Pierre tombale du chevalier Philippe de Donghelberg (17e s)
Le chevalier de Donghelberg fut pendant de nombreuses années marguillier à Vilvorde. Il mourut en 1646. Le texte, dans le bas renvoie à la représentation du corps, déjà en décomposition. "La mort me représente ici sans beauté et dans une forme pareille à toutes. Qui que vous soyez, il ne vous reste d'autre issue à attendre. Je suis qui vous serez, et ce que vous êtes, je l'étais".
Orgues
Les orgues originales de l'église Notre-Dame de Bonne Espérance ont été construites par Jean-Baptiste Goynaut en l'an 1769. Cet instrument (à traction mécanique) est demeuré inchangé et intact jusqu'au début du 20e siècle. Ce n'est qu'en 1902 qu'il est question d'une restauration en profondeur par le facteur d'orgues Jos Stevens de Duffel. Celui-ci a scindé l'instrument en deux parties et les a placées de part et d'autre du jubé. il a élargi la disposition et réalisé une traction pneumatique. De cette façon le vitrail du jubé a été rendu visible depuis l'intérieur de l'église, ce qui est la raison la plus plausible de ce changement. De même, un espace plus large fut créé pour les chorales, de plus en plus nombreuses.Après près de 100 ans, cette méchanique était usée et la traction fut transformée par une connexion électrique entre les touches et le plateau de vent, aussi nommé poitrine de vent.. Cette dernière est depuis lors activée par des aimants électriques. La lente réaction pneumatique appartient dès lors au passé de telle sorte que l'orgue fonctionne presqu' aussi bien qu'un instrument mécanique. Ces travaux furent exécutés en 1997 par le facteur d'orgues Pieter Vanhaecke d'Erps-Kwerps.
