Eglise Sint-Vedastus à Reningelst (Poperinge) - Découvrez cet édifice ouvert et accueillant

Eglise | XII-XVI | Roman, Gothique | Culte catholique

Accès PMR Places de parking

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Heures d’ouverture

01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 16.00
mar 9.00 - 16.00
mer 9.00 - 16.00
jeu 9.00 - 16.00
ven 9.00 - 16.00
sam 9.00 - 16.00
dim 9.00 - 16.00

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Description

L’église paroissiale Saint-Vedaste, de style roman à l’origine, a été transformée en 1500 en une église-halle à trois nefs de style gothique tardif.

Elle a été fortement endommagée lors d’un incendie provoqué par les Gueux. La tourelle d’escalier hexagonale date de 1754. L’ensemble a été agrandi au 19e siècle et restauré après la Première Guerre mondiale.

Assez particulier, sont l’autel dédié à saint Joseph, ainsi qu’un autel latéral, en bois peint et marbré (18e siècle). Deux confessionnaux, un banc de communion en chêne avec une représentation de l’Eucharistie, un monogramme de la Vierge (1749) et les fonts baptismaux en marbre du 17e siècle, embellissent cette église.

On peut encore admirer des dalles funéraires près des piliers du transept, ainsi qu’un nombre de tableaux et de sculptures dont : un saint Joseph à l’Enfant du 18e siècle et un buste de saint Vedaste du 18e siècle également.

Intéressant, surtout pour les férus de l’histoire : les plaques commémoratives en souvenir du meurtre des curés par les iconoclastes en 1567.

Notons qu’un calvaire du 18e siècle et son Christ crucifié orne le côté ouest de l’église.

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Photos

Éléments remarquables

Baptistère et fonts baptismaux

Dans la chapelle baptismale se trouvent des fonts baptismaux en marbre, datant du 17e siècle. La chapelle est fermée par une clôture en chêne du 18e siècle. Un tableau de Desrumeaut représente "Saint Sébastien transpercé de flèches" (1695).

Chaire de vérité

La chaire de vérité de style rococo date de 1769. Cette date est reprise du côté intérieur de l'escalier. En 1837 la cuve a été agrandie dans le style des lambris. La chaire de vérité a été fondamentalement restaurée en 2009.

Pierre commémorative

Pierre commémorative en souvenir de trois prêtres martyrs et la liste nominative des curés de Reningelst depuis 1568. Le 12 janvier 1568 le curé, le vicaire et le sacristain de Remingelst ont été assassinés par les Gueux. Leurs corps ont été ensevelis dans l'église. Selon l'ordre du prêtre Gustaaf Lamerant, des fouilles eurent lieu et les corps enterrés dans l'église furent exhumés en 1923. Les ossements retrouvés sont probablement ceux des trois clercs-martyrs. Quelques petits restes humains ont été encadrés et exposés.

Pierre tombale de la famille Bulteel, seigneurs de Reningelst au 18e siècle

C'est au Moyen-Age que l'on retrouve pour la première fois les premières citations de l'existence de Reningelst. Le village était à cette époque une paroisse et constituait une grande partie de la seigneurie. C'est au 12e siècle que la famille van Reningelst fit bâtir un château, qui devait assumer la protection de la communauté féodale. Le bâtiment, encerclé d'une muraille et de meurtrières, était en outre entouré de douves avec un pont-levis. Lorsqu'à la fin du 18e siècle les Français envahirent la Belgique, le général Dominique Vandamme fit mettre le feu au château, qui fut complètement détruit.

Confessionnaux, banc de communion et lambris

Les lambris et les confessionnaux datent de la période 1765-1768. La partie supérieure des lambris est décorée de putti sculptés. Chaque statuette regarde dans un sens différent et présente une expression du visage différente.

Jubé et orgue

Le jubé et les lambris à l'arrière de l'église datent de 1788 et reprennent nettement d'autres motifs que les lambris des murs latéraux et du choeur. Le buffet de l'orgue et l'instrument lui-même datent de 1780 et ont été fabriqués par la firme Vanderhaeghe de Lille. Ils furent transformés en 1885 par Forrest, et, après la Première Guerre mondiale, refaits dans leur forme actuelle par Anneessens. Depuis 2010 l'orgue n'est plus utilisé et exige une urgente restauration.