01 avril - 31 octobre
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Heures sujettes à changement en raison de travaux de restauration.
L'église Saint-Jacques est encore toujours le lieu d'où partent d'Anvers les pèlerins pour Saint-Jacques de Compostelle.
De tous temps des pèlerins venant des quatre horizons entreprennent la longue route les amenant au tombeau de l'apôtre Jacques le Majeur qui, selon la légende, a été enterré dans un cimetière romain de Galice. Tout au long de ce chemin, partout en Europe, églises et chapelles furent construites à l'intention des pèlerins.
La Guilde de Saint-Jacques acheta en 1404 un lopin de terrain près de la Maison des pèlerins au Kipdorp (actuellement Marché Saint-Jacques) pour y construire une chapelle. Elle en prit possession en 1415. La première pierre de l'imposante tour de l'actuelle église gothique Saint-Jacques fut posée en 1491. Elle se devait d'être plus haute que la tour de l'église-mère, l'actuelle cathédrale. Par manque d'argent, les travaux furent régulièrement interrompus. C'est ainsi que la construction du chœur ne fut entamée qu'au début du 17e siècle.
Pendant 160 ans les maîtres d'œuvre restèrent fidèles au gothique brabançon. Les iconoclastes détruisirent tout l'intérieur ; après quoi des autels furent construits de style renaissance et baroque.
En 1656, l'église étant achevée, un chapitre y fut créé. En 1705 ce chapitre fut élevé par Clément XI au rang de "Vénérable Chapitre".
L'église a un intérieur impressionnant, avec 23 autels et une collection d'œuvres d'art des plus grands artistes tels Jordaens, Rubens, Van Balen, ainsi que la chapelle funéraire de Pierre Paul Rubens.
Comme il sied à une église de pèlerinage, les vertus de la miséricorde sont mises en exergue dans l'iconographie.
L'autel original de la chapelle Saint-Roch (1517) raconte en 12 scènes la visite de saint Roch aux pestiférés pendant son pèlerinage à Rome et l'aide qu'il leur apporta. Dans la chapelle rayonnante on voit saint Charles Borromée implorant auprès de Marie la miséricorde pour les mourants.
Sur un tableau accroché à un pilier de la nef centrale, un Trinitaire rachète des citoyens, capturés par des esclavagistes. Sur le pilier opposé, "Caritas" distribue des pièces de monnaie à 4 jeunes garçons et filles. L'uniforme rouge que portent ces jeunes indique qu'il s'agit d'élèves de l'Apostelhuis (Maison des Apôtres) de la Rodestraat. Cette école fut créée au 18e siècle à l'initiative du chanoine Henricus Merchier pour enseigner les pauvres. Ceux-ci recevaient l'uniforme rouge significatif comme cadeau.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Eglises Monumentales d'Anvers
http://www.sintjacobantwerpen.be/
Le côté sud de cette église gothique, le côté ensoleillé par excellence, constitue l'endroit indiqué pour y établir l'adoration de Jésus et du Saint Sacrement. Durant l'eucharistie, l'hostie est consacrée et devient le corps de Jésus en vertu du pouvoir donné par celui-ci. Ce signe tangible de la présence de Jésus est considéré comme le plus important des sept sacrements, d'où l'appellation du Très Saint Sacrement ou, traduit du latin, le "vénérable", le Très Révérend Sacrement.
Le tableau de l'autel, la Dernière Cène, de Cornelis Van Dale, date de 1590. Durant la Pâque juive, Jésus prit le pain, le rompit et le distribua en disant : "Prenez en mangez; ceci est mon corps, livré pour vous ". L'essence même de l'amour, prêt à se sacrifier soi-même.
Le banc de communion est une oeuvre d'art inégalée de Willem Kerrickx et Hendrik Verbruggen (1696).
Depuis des siècles, saint Jacques d'Anvers est indissolublement lié au pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. L'essence même de ce pèlerinage est de partir en chemin, le coeur ouvert, dans l'attente de rencontrer Dieu en cours de route et de l'approcher dans une silencieuse intimité. C'est comme "prier avec les pieds", et ceci inspire encore de nombreux pèlerins à ce jour.
Statue de marbre de Jean Claudius De Cock (vers 1721).
Saint Jacques le Majeur est représenté comme apôtre avec un livre. On le reconnaît en tant que pèlerin à sa capeline où figurent des coquilles Saint-Jacques et par son bâton et sa calebasse.
A côté de lui il y a un chapeau. Les attributs qui y sont joints font allusion à sa dignité et à son martyre : une mitre d'évêque et un glaive.
L'idée d'une chapelle funéraire dans l'église paroissiale de Rubens est due à la famille Fourment plutôt qu'à Pierre Paul Rubens lui-même. Il est vraisemblable qu'il vécut dans la perspective d'être enterré avec sa propre famille à l'abbaye Saint-Michel. Néanmoins marqua-t-il son accord pour ce nouveau projet sur son lit de mort, le 27 mai 1640. Il fit acter comme dernière volonté "kiesende (syne) sepulture in de parchiaele kerke van St Jacob" (choisissant sa sépulture dans l'église paroissiale Saint-Jacques).
Tableau de l'autel : Notre-Dame à l'enfant vénérée par des saints (Pierre Paul Rubens 1634).Marie est assise sur un banc en marbre devant un portique couvert de verdure, tandis que des chérubins lui tissent une couronne de fleurs. Elle-même fait office de trône pour son fils. L'enfant Jésus, à l'air un peu coquin, assis sur ses genoux, regarde sa mère en souriant et tend joyeusement ses petites mains vers l'évêque inconnu, agenouillé devant lui.
Fidèle à la tradition moyenâgeuse où Marie occupe une place d’honneur à la droite du Christ en croix, la chapelle Notre-Dame se trouve du côté droit de la forme en croix que revêt l'église. Il est à remarquer que la droite ou la gauche ne doivent pas être envisagées du point de vue du visiteur mais à partir de celui qui est à la base même de l'édifice religieux, Jésus.
Dans la niche au-dessus de l'autel baroque de Sebastiaan van den Ende (1664) se trouve une grande statue de la Vierge, Notre-Dame auxiliatrice des chrétiens.Les remarquables colonnes torsadées sont en plein épanouissement avec les symboles floraux de Marie. L’autel en marbre blanc surélevé propose un rosaire dont les boules sont des roses. Même le petit crucifix est constitué de petites fleurs.
En 1673, près de l'image de Marie "Mère endolorie", Dorothea Janssen, 20 ans, est guérie d'une tumeur cancéreuse au sein. En remerciement, elle se convertit au catholicisme. Naît alors un culte et une dévotion à la Vierge.
Sculpture d'Artus Quellin l'Ancien (1660).Sur les genoux, Marie porte le corps mort de Jésus. Elle soutient avec précaution sa tête, tandis que, de sa main gauche, elle s'adresse, implorante, à Dieu.
Saint Roch guérit un cardinal malade et celui-ci l'amena chez le pape. Après 3 ans, Roch s'en retourna chez lui. En cours de route, il guérissait des malades et bénissait les mourants.
Celui qui souhaite connaître la vie de saint Roch peut s'inspirer de la série de 12 panneaux, datés de 1517. Saint Roch se fête le 16 août. Ses dates de naissance et de mort sont inconnues.