01 janvier - 31 décembre
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Aux environs de 1200, une église romane a remplacé une première construction en bois datant du 11e siècle. De l’église romane subsistent la tour et la partie sud, toutes deux classées. Grâce à une restauration (1981) la maçonnerie romane au bas de l’édifice a été bien mise en évidence. Au départ l’église était dédiée à Notre-Dame et depuis le 17e siècle à saint Adrien*.
Une transformation fondamentale a eu lieu en 1842 sous la direction de l’architecte gantois Minard. Hormis la tour et le transept, l’église fut démolie. A partir de ce moment-là l’église fut orientée vers l’ouest. Le transept conservé devint la façade principale. Sur cette façade l’on retrouve actuellement des pierres commémoratives ainsi qu’un calvaire de Matthias Zens datant de 1890.
Le chœur a été décoré en 1960 de peintures représentant de nombreux symboles religieux, dues au peintre Oscar Hoge. Les six vitraux à représentations figuratives datent du 19e et 20e siècle.
Le maître-autel polychrome en forme de portique a été réalisé par le sculpteur Karel Bruggeman. La statue de saint Adrien qui se trouve dans la niche de l’autel a été offerte en 1860 par le chevalier Stroo d’Eeklo.
Le confessionnal du 17e siècle et les fonts baptismaux attirent immédiatement l’attention. Le confessionnal en chêne est richement décoré et représente au centre le « linge de Véronique ». Les fonts baptismaux sont en marbre et pierre de taille. Ils portent sur le rebord une inscription mentionnant qu’il s’agit d’un don de Matthias Valcke en 1662.
* Selon la tradition orale saint Adrien a sauvé Adegem de la peste: « Lorsqu’en 1349 la peste sévît en Flandre et dans de nombreuses contrées d’Europe, la statue du saint patron saint Adrien était porté journellement en procession dans les rues de la commune. » Ce saint est invoqué contre les maladies contagieuses. Tous les champs et les arbres au-delà des limites de la commune sont devenus noirs et se sont desséchés. Mais la peste est restée accrochée aux arbres et tous les habitants d’Adegem ont été sauvés. » (De Eecklonaer, 1858)
Sources :
Bogaert Chris et Lanclus Kathleen, Inventaris van het bouwkundig erfgoed, Provincie Oost-Vlaanderen, Gemeenten : Assenede, Eeklo, Kaprijke, Maldegem en Sint-Laureins, Bouwen door de eeuwen heen in Vlaanderen 21N & www.kerkeninvlaanderen.be