01 janvier - 31 décembre
lun 10.30 - 19.00
mar 10.30 - 19.00
mer 10.30 - 19.00
jeu 10.30 - 19.00
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dim 10.30 - 19.00
Au XVIIe siècle, dans la demeure de son père, dont il a fait don à l’Eglise, Laurent le Jeune, doyen de la collégiale de Maastricht, a en effet édifié le couvent des Récollets. C’est le roi d’Espagne, Philippe IV, qui lui donna le feu vert pour entamer les travaux. Treize ans plus tard, en 1642, l’église fut consacrée et dédiée à la Décollation de saint Jean-Baptiste.
Ce n’est qu’en 1810 que l’église des Récollets devint celle des Durbuysiens, après que le couvent fut supprimé et la démolition de l’ancienne église paroissiale devenue trop vétuste. Elle en prit ainsi le nom et devint donc l’église Saint-Nicolas.
Longue de 39 mètres, cette bâtisse en pierres calcaires mélange plusieurs styles architecturaux. La nef gothique (1630), le chœur classique (1766) et les toitures néogothiques (achevées en 1845) forment un ensemble harmonieux et marquent les différentes époques de transformation de l’église.
A l’intérieur, si ce n’est les traces d’une voûte en plein cintre sous les combles, plus aucun élément n’évoque la construction d’origine.
Parfaitement entretenue, l’église Saint-Nicolas constitue aujourd’hui une halte immanquable pour les touristes qui se massent dans les ruelles pavées de la plus petite ville du monde ou encore pour les adeptes du mini-golf tout à côté. Elle accueille chaque jour un office religieux et diverses activités y sont régulièrement organisées.
L'Espace Saint-Nicolas qui jouxte l'église propose une librairie et une salle pour activité(s) familiale(s) et séminaire(s) d'entreprise.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Issu de l’école mosane, haut de 2m6, ce Christ en bois décapé donne sur l’ancien cloître. Il est daté du milieu ou de la fin du XVIIIe siècle. A présent accrochée à l’un des murs de l’église, cette statue était d’abord exposée au cimetière.
Comme cela se fait pour plusieurs statues célèbres en Belgique, la Vierge à l’Enfant-Jésus occupant le centre de l’autel latéral gauche change régulièrement de tenue.
Un ange trompettiste de 88cm provenant de la chaire de vérité attribué à Martin Jacques (1703-1773) surplombe les orgues restaurés par le facteur Lemercinier de Jambes en 1927.
Richement ornée de figures allégoriques et des saints évangélistes, la chaire à prêcher en bois est de style baroque. Elle comporte une cuve, un escalier et un abat-voix. Elle a été récupérée dans l’ancienne église paroissiale démolie en 1810.
Provenant également de l’ancienne église Saint-Nicolas, ils sont datés de 1588. Le socle en pierre et le couvercle en cuivre datent du XIXe siècle.