PATRIMOINE ET TOURISME
Saint-Hugues et Saint-Achaire
Place de l'abbaye - Rue Jean Jaurès
59198 Haspres
Abbatiale | XI | Roman | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
Visites guidées
+33 6 08 58 03 95
Offices religieux
Description
Située au centre du village, l’église Saint-Hugues et Saint-Achaire appartient à un plus vaste ensemble : la prévôté d’Haspres, dont l’origine remonte au VIIe siècle. Rattachée à l’abbaye de Jumièges en 841 puis à celle d’Arras à partir de 1024, la prévôté est sous l’autorité d’un moine. Elle devient un lieu de pèlerinage important suite à l’arrivée des reliques de Hugues et Achaire, saints guérisseurs des maladies mentales (mal saint Achaire), symbolisées par une araignée et à l’origine d’une expression bien connue…
Peu d’informations sur l’église primitive sont arrivées jusqu’à nous, à l’exception d’un dessin de Josua de Grave daté de 1711, sur lequel on aperçoit l’édifice composé d’une tour carrée surmontée d’une flèche, et d’un chevet terminé par une abside.
Détruite à la Révolution, l’église, de structure romane, subit au cours des XIXe et XXe siècles de grandes transformations. Parmi celles-ci, on distingue encore un passage derrière l’autel qui permettait probablement l’accès à la crypte de l’ancienne église romane.
L’église actuelle date de 1809 et dégage un caractère intemporel par son architecture, ses décors et les éléments insolites qui illustrent l’histoire mouvementée de ces lieux.
Peu d’informations sur l’église primitive sont arrivées jusqu’à nous, à l’exception d’un dessin de Josua de Grave daté de 1711, sur lequel on aperçoit l’édifice composé d’une tour carrée surmontée d’une flèche, et d’un chevet terminé par une abside.
Détruite à la Révolution, l’église, de structure romane, subit au cours des XIXe et XXe siècles de grandes transformations. Parmi celles-ci, on distingue encore un passage derrière l’autel qui permettait probablement l’accès à la crypte de l’ancienne église romane.
L’église actuelle date de 1809 et dégage un caractère intemporel par son architecture, ses décors et les éléments insolites qui illustrent l’histoire mouvementée de ces lieux.
Photos
Éléments remarquables
Chemin de croix
L'ancien chemin de croix du XIXe siècle en plâtre est tombé en poussière lors des travaux de restauration de 1984. Celui exposé aujourd'hui est en résine et proviens de Bruges.
L'entrée des moines
Découverte durant la restauration de 1984, cette porte permettait aux moines de se rendre de la prévôté à l'église et inversement. Aujourd'hui bouchée, on distingue cependant à l'extérieur au-dessus de l'arcade, un linteau sur lequel sont représentées les armes de Philippe de Caverel, abbé de Saint-Vaast dont dépendait la prévôté.
Les dalles funéraires
Cette dalle funéraire, typique des ex-votos de la Flandre française et du Hainaut des XVe et XVIe siècles, représente le défunt -Jehan Rigolet- aux pieds de saint Jean-Baptiste. Au-dessus, Dieu le Père en majesté bénit le mort. Les têtes de chaque personnage ont été volontairement dégradées, soit par les iconoclastes protestants de 1566, soit par les révolutionnaires. Durant les travaux de restauration de 1984, d'autres dalles funéraires sont découvertes au pied des milliers romans. Jusqu'en 1776, il était courant de se faire inhumer dans l'église, sous le banc que l'on occupé pendant des années.
La vitrine d'exposition
Dans cette vitrine sont exposés des objets retrouvés dans l'église lors de la campagne de restauration de 1984. Parmi ces objets on trouve un baiser de paix sur lequel figurent les saints patrons Hugues et Achaire. À leur pieds, deux petits personnages surmontés chacun d'une araignée, allusion aux dérangements d'esprits malades, appelés autrefois mal de saint Achaire.
Les fonts baptismaux
Ils datent de 1631, époque de l'apogée de la prévôté, et sont taillés dans du grès. Au centre est représentée une quintefeuille et on distingue sur le mur à côté, les armes de Philippe de Caverel sculptées dans la pierre.
Le banc d'oeuvres
Situé le plus souvent face à la chaire, le banc d'oeuvre est réservé aux membres du conseil de fabrique (avant la loi 1905, il regroupait le curé, les représentants de la commune et de la paroisse. Depuis Vatican II, il a été remplacé par le conseil économique). Celui-ci est un don des héritiers de la famille de Lestroille, dont on retrouve une dalle funéraire (de 1688) sur un des piliers de l'église.
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