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L'ancienne église a été détruite entre 1510 et 1529. L'église actuelle fut bâtie en 1531 (cf. pilier N-O : chest Eglise fut reedifiée l'an MVcts XXXI au mois junus).
La nef fut allongée en 1777. De l'abside au portail, elle mesure 127 pieds (37m285) ; la grande nef 75 pieds sur 40, les bas-côtés 56 sur 15 ; le choeur 37 sur 29.
Le chapitre de Sainte-Waudru était décimateur conjointement avec le curé pour le tiers.
Le premier vicaire a été nommé en 1760.
Le tableau du choeur fait par le tournaisien Disbecq en 1732 est une «Descente de croix». Il fut entoilé en 1933.
La pierre tombale (bas-relief) dans le mur oriental est la tombe de la famille Pierrart Li Coffrier. Elle date de 1410, soit 120 ans avant la réédification de l'église actuelle faite en 1530.
La voûte du choeur est exécutée en 1566, comme l'indique la date donnée sur l'une des pierres des nervures. C'est un des rares spécimens du style gothico-renaissance de la forme dite «Plantagenêt».
A l'extérieur, une vieille pierre porte l'inscription Anno 1573 Ecco panis. Cette représentation indiquait la présentation d'une armoirie eucharistique qui a été retrouvée à la restauration de l'église 1930-32.
En 1777, l'église est agrandie et dotée d'un nouveau clocher, malheureusement avec des murs en briques.
En 1899, une restauration de l'église commence : elle débute par le placement de verrières, et en 1900 par une remise générale en peinture.
Vers 1910, le cimetière entourant l'église disparaît au profit de la Grand-Place. Les ossements ont été enlevés et emportés dans les champs de Mignault.
En 1930-32, l'abbé Jules Gailly, curé, réussit une nouvelle restauration : le maître-autel et son monumental retable, le soubassement et les stalles du choeur, le tout en bois et tombant en ruines, sont remplacés par un autel et un soubassement en pierre. Des vitraux sont achetés pour garnir les fenêtres du choeur.
L'autel est une longue table rectangulaire soutenue par quatre colonnes massives s'élevant sur une «estrade» haute de trois marches en petit granit ciselé.
La crédence en pierre encastrée dans le mur, à droite, date de l'époque de la Renaissance. Elle a été copiée sur celle, très ancienne, de l'autel du Sacré-Cœur (autel latéral droit).
Les anciens bancs de communion (autels latéraux) sont en bois et datent de 1738. Ils se rapprochent du style Renaissance contrairement aux autels qui, bien que construits à la même époque, sont de style plutôt baroque.
Les fenêtres sont de styles roman et gothique.
Le transept : la voûte est supportée par deux rangées de cinq colonnes en pierre du pays qui se réunissent à environ huit mètres par arc gothique. Les bas-côtés de 2m70 de largeur sont surmontés d'une demi-voûte. Le pavement en pierre et les soubassements en bois renferment de nombreuses pierres tombales. Les murs sont percés de fenêtres. La chaire en bois datant de 1738 est surmontée d'un baldaquin.
Les peintures des autels latéraux, «Jésus crucifié» et «Saint François d'Assise» sont dues au pinceau de Gustave Vanaise et ont été offertes à l'église en souvenir de mademoiselle Vanaise par Alphonse Jules et Georges Vanaise en avril 1924.
La vieille pierre tombale de Pierre De Vooght, dit De Gryse, seigneur de Marche-lez-Ecaussinnes en 1633, a été déterrée lors de travaux à l'emplacement de l'ancien cimetière sur la Place Communale. Cette pierre tombale ayant une belle histoire se trouve derrière les fonts baptismaux.
Les nombreuses marques de tâcherons appartiennent au maître de carrière Thomas Lambert, né à Marche-lez-Ecaussinnes le 12 novembre 1735.
L'ensemble, depuis le choeur et le transept jusqu'à la tour et les portes d'accès, sans être d'une originalité exceptionnelle, ne manque pas d'allure et de distinction.
Actuellement, de gros travaux de restauration extérieure et d'embellissement sont en cours : nouvel égouttage, restauration des pierres tombales, esplanade et accès aux personnes à mobilité réduite, éclairage extérieur des vitraux, nouveaux escaliers d'accès …
Ces actuels travaux devraient être terminés avant la fin 2016.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Saint Géry, évêque de Cambrai, le saint patron de la paroisse sur sa console à mouluration gothique complexe.
Notre Dame de Marche, sculpture polychromée du 16e siècle, caractérisée par le "déhanchement" c'est-à-dire par une sorte de déséquilibre de l'attitude qui désaxe le corps. D'une grande noblesse de lignes, d'attitude et d'expression. Il se dégage de la physionomie : dignité, grandeur et affabilité.
Bas-relief du monument funéraire de Pierrart li Coffrier, décédé vers 1441. Un beau bas-relief où figure d'un côté Notre-Dame de Familleureux et de l'autre dix personnes appartenant à la famille de Pierrart Li Coffrier. Dans un registre de 1685, on trouve une longue nomenclature des villages qui étaient agrégés à la confrérie de la Vierge de Familleureux, notamment Marche-lez-Ecaussinnes, et dont les habitants faisaient le pèlerinage. Le 9 septembre, la population de Marche se rend encore annuellement en pèlerinage à Familleureux.
Le chœur, couvert d'une belle voûte d'ogives en briques millésimées "1566", est construit sur un soubassement portant la marque de Jacquemart Boulle et de Polet Moreau. Restaurée en 1931, la voûte exécutée en gothico-Renaissance de la forme Plantagenêt, est un des rares spécimens du genre en Belgique.
Un tableau "Descente de croix" du maître tournaisien Disbecq, exécuté en 1732, est visible dans le choeur.
La grande pierre tombale de Pierre De Vooght dit de Gryse, seigneur de Marche-lez-Ecaussinnes, se trouve derrière les fonts baptismaux. L'édilité de l'époque, ayant procédé à des travaux d'assainissement et d'embellissement par l'enlèvement de l'ancien cimetière désaffecté et par le nivellement de la place communale, eut la surprise de mettre à jour une pierre de 2m80 de long et 1m50 de large sur 0,25m d'épaisseur. Cette pierre retrouvée fit apparaître une face magnifiquement travaillée au centre de laquelle on peut lire : " ICI REPOSENT MESSIRE PIERRE DE VOOGHT DIT DE GRYSE, CHEVALIER HEREDITAIRE DU SAINT EMPIRE, SEIGNEUR DE MARCHE, SIPLY, FONTENELLE, etc... ".