01 janvier - 31 décembre
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Remarquable édifice érigé au cours de différentes phases de construction. La partie la plus ancienne (seconde moitié du 12e siècle) est la tour carrée romane à quatre étages en pierre sablonneuse. Les parois de la tour sont remarquablement ornées d’arcades entrelacées. La cloche la plus ancienne dans cette tour ouest date de 1669.
Le vaisseau et le chœur sont gothiques, avec des éléments du 13e siècle. Admirez la belle rosace côté est dans le chœur. Toutes les images dans les vitraux ont trait à la vie de Marie. D’importants travaux de restauration étaient indispensables après que les Gueux eurent mis le feu à l’église vers 1580 pendant la Guerre de 80 Ans entre l’Espagne et les Pays Bas.
La statue de Notre-Dame à l’Enfant (16e ou 17e siècle) attira jadis des milliers de pèlerins à Herent. Elle était vénérée contre la cécité et les maladies des yeux. Il est exceptionnel de voir que les pieds de la Vierge reposent sur un croissant de lune. Cet élément permettrait de dater la statue. En effet, en 1571 le Pape fit un appel pressant aux chrétiens européens de prier le rosaire pour soutenir les armées engagées contre les Turcs en Europe Centrale. La même année les chrétiens emportèrent la victoire et depuis, Marie fut reconnue « vainqueur du péril turc ».
Remarquez aussi les sculptures représentant les quatre évangélistes sur la cuve de la chaire de vérité en chêne (18e siècle). Les orgues, dues au facteur liégeois Robustelly, ont plus de deux siècles d’âge. Elles ont été restaurées complètement en 1997.
Le maître-autel de style néo-gothique date de 1908 et est en bronze doré. Il est un don des paroissiens. Sur le retable de gauche l’on reconnaît l’offrande d’Isaac par Abraham. Les portes du tabernacle sont décorées d’émaux et représentent à gauche les symboles de l’eucharistie (hostie et calice) et à droite un pélican nourrissant ses jeunes de son propre sang, symbole du Christ qui nourrit les chrétiens de son corps et de son sang (le sacrifice de la croix et de l’eucharistie).
Sources:
Inventaris voor het Bouwkundig Erfgoed
M. Piot (2003) Geschiedenis van Herent, van prehistorie tot 21ste eeuw, Genootschap voor Heemkunde Herent
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Toutes les représentations de la rosace concernent la vie de Marie.
- Le cercle central montre l’Assomption de la Vierge, patronne de notre église. Elle est, telle que décrite dans le Livre de l’Apocalypse, revêtue du soleil, la lune et les étoiles à ses pieds.
- En six petits cercles tout autour, un ange lui tend la couronne, d’autres l’encensent ou proclament sa louange au son des trompettes.
- Six grands cercles racontent les grands évènements de sa vie : la naissance de Marie, la présentation au temple, les fiançailles de Marie et de Joseph, l’Annonciation par l’ange, la naissance de Jésus et la mort de Marie, entourée du Christ et des apôtres.
- Dans six figures plus petites, nous retrouvons des représentations symboliques de la Sainte Trinité et des quatre évangélistes : la main créatrice de Dieu le Père, la colombe du Saint-Esprit, l’Agneau ou Dieu le Fils, l’aigle de Jean, le bœuf ou le bovidé de Luc, l’ange pour Mathieu et le lion pour Marc.
- Marie trône comme médiatrice au milieu de la Trinité. Après la Seconde Guerre mondiale, la rosace a été restaurée par le maître-verrier Aspenslag de Heverlee.