Saint-Nicolas
Hameau de Marchipont
59990 Rombies-et-Marchipont
Eglise | 1718 | Baroque, Néoroman | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 juillet - 31 juillet
lun -
mar -
mer -
jeu -
ven 14.30 - 17.00
sam 14.30 - 17.00
dim -
16 août - 15 septembre
lun -
mar -
mer -
jeu -
ven 14.30 - 17.00
sam 14.30 - 17.00
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Visites guidées
M. Guy Huart, au téléphone au +33 6 15 67 44 35 ou par mail guyhuart@orange.fr
Offices religieux
samedi 18.30
Description
Marchipont, situé jadis de l’autre côté de la frontière, est rattaché au bourg français de Rombies en 1806 par Napoléon Ier, devenant hameau du village désormais doté de deux églises : Saint-Remy de Rombies et Saint-Nicolas de Marchipont. En plus de son environnement naturel, le village possède un patrimoine bâti intéressant : les bureaux de l’ancienne douane, des fermes des XVIIIe et XIXe siècles et le pittoresque moulin à eau datant de 1779, avec ses meules et ses mécanismes, et classé Monument Historique depuis 1992.
De nombreuses chapelles jalonnent les chemins du village, témoignant de pèlerinages et du chemin de Saint-Jacques de Compostelle dont l’église Saint-Nicolas du hameau de Marchipont était une des étapes.
Cette église, détruite et reconstruite au cours des siècles et des conflits entre la France et les Pays-Bas, est attestée dès le XIIIe siècle. Mais l’église actuelle en brique rouge date de sa dernière reconstruction en 1718, comme en témoigne l’inscription sur sa façade et la pierre scellée dans la paroi nord.
Récemment restaurée grâce, notamment, au soutien de l’association historique locale CHARM, l’église conserve un caractère particulier par son architecture et la richesse de son mobilier du XVIIIe siècle.
Photos
Éléments remarquables
La chaire à prêcher
On l’appelle aussi chaire de vérité. C’est de là-haut que le prêtre prononçait les sermons. Il y en avait une par église, malheureusement un très grand nombre ont disparu, victimes de la réforme liturgique des années 1960-1970. Celle de Rombies est par chance intacte. Elle date du XVIIIème siècle. Sur le panneau de devant de la cuve figure le Bon Pasteur, figure symbolique du Christ sauveur de l’humanité. C’est assez inhabituel, le plus souvent on voit le Christ enseignant entouré des quatre évangélistes.
Le Christ en croix
Suspendue en hauteur, à l’entrée du choeur. Cette belle statue est typique de la sculpture régionale du XVIème siècle. Il y en a encore beaucoup dans le Valenciennois et l’Avesnois. Il faut l’imaginer telle qu’elle était à l’origine, peinte de couleurs vives.
La descente de croix
Le tableau du fond du choeur représente le Christ descendu de la croix, il a été peint au XIXème siècle, c’est une copie d’une oeuvre du peintre anversois Peter Paul Rubens.
Les retables latéraux
Au bout du bas-côté gauche, comme dans toutes les églises de la région, il y a un autel consacré à la sainte Vierge. Il est ici orné d’un tableau du XIXème siècle la représentant montant au ciel, inspiré du peintre espagnol Esteban Murillo.
De l’autre côté l’autel est consacré à saint Rémy, patron de l’église, que l’on voit en train de baptiser le roi des Francs Clovis en l’an 496.
Les autels des nefs latérales
Au milieu de chacune des nefs latérales il y a des autels dédiés au Sacré-Coeur de Jésus, à gauche, et à sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, à droite. Ces deux dévotions sont encore très vivaces dans les églises, nombreux sont ceux qui viennent les prier pour obtenir des graces, voire des miracles... Mais ce qui est remarquable à Rombies ce sont les autels, qui datent des années 1930 et sont typiques du style art-déco. Ce style un temps méprisé est de nouveau très apprécié. Comme la chaire, ils ont échappé à la réforme liturgique, faut-il y voir une preuve du pouvoir céleste des patrons à qui ils sont dédiés ?
