Basilique nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg
Basiliekvoorplein 1 (ingang 6) / Parvis de la Basilique 1 (entrée au n°6)
1083 Koekelberg - Ganshoren
Basilique | 1905 | Art déco/modernisme | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 avril - 31 octobre
lun 8.00 - 18.00
mar 8.00 - 18.00
mer 8.00 - 18.00
jeu 8.00 - 18.00
ven 8.00 - 18.00
sam 8.00 - 18.00
dim 8.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 8.00 - 17.00
mar 8.00 - 17.00
mer 8.00 - 17.00
jeu 8.00 - 17.00
ven 8.00 - 17.00
sam 8.00 - 17.00
dim 8.00 - 17.00
Panorama
01/04 - 31/10
tous les jours : 9.00 - 17.30 (dernière entrée à 17.00)
01/11 - 31/03
tous les jours : 10.00 - 16.00 (dernière entrée à 15.30)
Entrée : 8€ par pers. (6€ par pers. pour groupes d'au moins 6 pers.)
L'entrée au panorama inclut l'entrée aux deux musées.
Info : info@basilicakoekelberg.be
Musées
Horaires : voir le site de la basilique
Les musées sont fermés pendant l'hiver.
Les musées et le Panorama sont accessibles par ascenseur.
Visites guidées
info@basilicakoekelberg.be ou +32 2 421 16 67
Toutes les informations sur www.basilicakoekelberg.be
Offices religieux
mercredi : 9.00 (NL)
dimanche : 10.00 (FR) • 11.30 (NL)
Voir horaires actualisés sur le site de notre partenaire EgliseInfo
Description
La basilique de Koekelberg, de son vrai nom basilique nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg, est assurément un des bâtiments religieux les plus importants et les plus imposants de Bruxelles. De par ses dimensions (longueur 164m, largeur 107 m, hauteur 93 m) elle est la cinquième église en ordre de grandeur du monde et le plus grand bâtiment d'Art déco d'Europe occidentale.
Par sa situation sur le plateau de Koekelberg on peut l'apercevoir de loin.
L'idée première de la construction d'une grande basilique nationale vient du roi Léopold II. Il se laissa inspirer par la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre à Paris. La pose de la première pierre eut lieu en 1905, mais les travaux furent interrompus durant la Première Guerre mondiale. Après la guerre, la basilique fut proclamée Monument de la Paix par le Cardinal Mercier. Les travaux furent achevés par la coupole en 1970.
Le bâtiment d'Albert Van Huffel est inspiré par l'architecture Art déco, mais également par le modernisme du début du 20e siècle. La structure de l'édifice est entièrement en béton armé recouvert de terre-cuite émaillée. De l'intérieur on a une belle vue sur l'ensemble, sur les différentes chapelles et sur les nombreux vitraux, offerts par des personnalités, des associations et des congrégations du monde catholique.
Panorama : à 52,80 mètres de hauteur, juste sous le dôme, une galerie extérieure vous permet de découvrir la plus belle vue sur Bruxelles et sur les Brabant flamand et wallon. Par temps clair, on peut même voir la cathédrale de Malines et le plan incliné de Ronquières !
La basilique contient également un musée d'art moderne religieux et un musée regroupant le patrimoine des Soeurs Noires de Saint-Augustin.
Un nouveau guide du visiteur a été édité en 2016 (10 €), disponible en français, néerlandais et anglais.
Photos
Média
Éléments remarquables
Panorama
A 52,80 mètres de hauteur, juste sous le dôme, une galerie extérieure vous permet de découvrir la plus belle vue sur Bruxelles et sur les Brabant flamand et wallon. Par temps clair, on peut même voir la cathédrale de Malines et le plan incliné de Ronquières !Heures d'ouverture :
Eté : 9h - 17h30 (dernier ticket à 17h)
Prix d'entrée : 6€/pers (5€/pers pour groupes à partir de 10 personnes)
Information: info@basilicakoekelberg.be
Musée d'Art Religieux Moderne
La Basilique de Koekelberg a ouvert ses portes pour exposer une collection importante de peintures et sculptures en provenance du Musée d'Art Religieux Moderne du diocèse de Bruges. Il s'agit d'artistes pour qui la 'religion' est souvent une source d'inspiration. C'est surtout la figure du Christ qui est centrale chez tous ces artistes. Servaes peignit Noël, Permeke créa une tête du Christ en bronze et on retrouve également des œuvres de Luc Hoenraet, Ensor, Tom Frenken, Miro et Tàpies. Quant à la présentation, on a prêté beaucoup d’attention aux acquisitions de la dernière décennie, entre autres 7 lithographies originales de Manessier qui traitent du thème de Pâques, du mont des Oliviers au Jardin de Pâques ; « Càntic del sol », 31 gravures de Joan Miró sur l'hymne de François d'Assise et « Passage du bleu », un tableau de Geneviève Asse sur un thème biblique.Ouverture : tous les jeudis, vendredis et dimanches de 14h00 à 16h00 et sur rendez-vous. Le droit d'entrée du panorama comprend la visite du musée.
Musée des Soeurs Noires
Les Sœurs Noires trouvent leur origine dans une poussée tardive du mouvement de la pauvreté du Moyen Âge : les cellites. Le mouvement a connu au 14ème siècle une grande diffusion aux Pays-Bas. Comme elles étaient surtout responsables des soins aux pestiférés, elles pouvaient en général compter sur un grand appui de la population locale. En 1459, le pape Pie II édicta une bulle par laquelle les différentes communautés cellites pouvaient adopter une règle et faire leurs vœux. La plupart des communautés de sœurs de cellules suivaient la règle de saint Augustin. Dans une lettre échevinale de 1465, nous retrouvons pour la première fois une appellation spécifique pour le couvent des Sœurs Noires de Bruxelles : “de swesteren in bruessel geheten thuys van affrica”. Le couvent des Sœurs Noires n’était sûrement pas le couvent le plus important ou le plus influent de la ville. Il faut tout de même remarquer ici qu’elles étaient assez prospères, comparées à d’autres communautés de Sœurs Noires dans les Pays-Bas du sud. L’explication se trouve dans le fait que Bruxelles était la capitale administrative et politique du pays. Suite au déménagement du cloître en 1998, une partie de leur patrimoine a été confiée à l’asbl Amis de la Basilique Nationale de Koekelberg. C’est ainsi qu’un espace muséal, regroupant les objets de cette communauté, a pu voir le jour.Ouverture : tous les mercredis de 14h00 à 16h00 et sur rendez-vous. Le droit d'entrée du panorama comprend la visite du musée.
Sculpture Sacré-Cœur - George Minne
George Minne (1866-1941) était fils d’architecte. De 1882 à 1884, il étudia à l’Académie des Beaux-Arts de Gand. Il peignait surtout des sujets bibliques. Son amitié avec Maurice Maeterlinck marqua un tournant dans son parcours d’artiste. Il fit la connaissance de l’école symbolique. En 1898 il s'installa à Laethem-Saint-Martin, où il vivra jusqu’à sa mort en 1941 - à part un séjour au Pays de Galles pendant la Première Guerre mondiale. Il était membre des "XX" ((les Vingt), cercle artistique d’avant-garde. Pour la basilique de Koekelberg, Minne a réalisé la sculpture du Sacré-Cœur de l’autel du Saint-Sacrement dans l’abside. Il a également créé le calvaire en bronze qu’on peut voir à l’extérieur de l’abside.
Harry Elstrøm
Harry Elstrøm (1906-1993) naît à Berlin d’un père danois et d’une mère anglaise. Il étudie l’art et l’histoire de l’art à Dresde, Rome et Bruxelles. En 1934, il s’installe comme artiste indépendant à Bruxelles. Il est connu avant tout pour son travail innovateur dans l’art religieux. En 1940 il donne des cours de sculpture à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles, et à partir de 1952, il enseigne à la Faculté des Sciences Appliquées de l’Université Catholique de Louvain. Les sculptures impressionnantes que Harry Elstrøm a réalisées pour la basilique appartiennent au style expressionniste. Elles sont bien adaptées à l’église car elles accentuent sa grandeur. L’œuvre la plus importante d’Elstrøm dans la basilique est le calvaire impressionnant avec les quatre anges au-dessus du ciborium du chœur principal. Les sculptures des quatre évangélistes, placées à l’extérieur de la basilique, au-dessus du narthex, sont également l’œuvre d’Elstrøm.
Fonts baptismaux Albert Van huffel
Le projet Langerock étant trop cher et dépassé, l’architecte gantois Albert Van huffel (°Gand 1877 - ? Tervuren 1935) fut engagé pour dessiner la Basilique Nationale du Sacré-Cœur. Albert Van huffel combina par la force des choses ses études d’artiste peintre à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand avec l’étude de diverses aptitudes dans des écoles artisanales. Plus tard, il s’installa en tant qu’architecte et décorateur indépendant. De 1918 à 1925, il fut directeur artistique de l’entreprise « l’Art Décoratif Céline Dangotte ». Il était également titulaire des cours d’ornementation à l’Institut Supérieur des Arts Décoratifs à Bruxelles.Au début, l’œuvre de Van huffel était plutôt éclectique, mais dans les années 1920, elle connut une évolution importante. Simplicité et géométrie deviennent les caractéristiques les plus importantes de son travail. Van huffel est à la recherche d’une esthétique personnelle soucieuse d’intégrer le mobilier, la décoration et l’ architecture dans un ensemble fonctionnel, cohérent et beau.
Le 17 novembre 1921, Albert Van huffel présenta son premier projet pour la basilique du Sacré-Cœur. L’architecte avait fait une maquette au 1/40ième avec laquelle il gagna le Grand Prix de l’Architecture à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes à Paris. La maquette, réalisée avec le plus grand soin, trône encore actuellement dans la basilique. Après le décès de Van huffel en 1935, son bras droit, l’architecte-ingénieur Paul Rome, devint l’architecte principal de la basilique et le resta jusqu’à l’achèvement complet en 1970. Il modifia très peu les plans de son prédécesseur.
