01 avril - 31 octobre
lun 10.00 - 19.00
mar 10.00 - 19.00
mer 10.00 - 19.00
jeu 10.00 - 19.00
ven 10.00 - 19.00
sam 10.00 - 19.00
dim 10.00 - 19.00
01 novembre - 31 mars
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Dimanches de juin : festival de musique baroque autour de l'orgue
2e et 4e dimanche de chaque mois : 11.00
Ce Christ en croix en chêne polychrome a été fabriqué à la fin du XVe ou début du XVIe siècle. Lors de la Première Guerre mondiale le Christ a été protégé par les habitants de Vic. La tête et des éléments du corps ont été cachés dans différents endroits de l’église et du village.
Les boiseries du chœur de l’église proviennent de l’ancienne abbaye des prémontrés de Salival (à 4 km de Vic). Elles sont typiques du style Louis XV avec les nombreuses dorures. Les anges dorés et les pots à feu qui surmontent ces boiseries sont également d’époque. Plus tard, le chœur a été complété par plusieurs tableaux : La Vierge, saint Joseph et saint Marien au centre. Sur ce dernier se trouvent ses attributs : la ruche et l’ours.
À droite du chœur est placée une apothéose de saint Pierre Fourier, représenté emmené au ciel par des anges. Ce tableau a inspiré les tableaux du saint de la cathédrale de Nancy, de Saint-Jacques de Lunéville ou de Saint-Nicolas des Lorrains à Rome.
Enfin, la grande statue de la Vierge, à gauche, provient également de l’abbaye de Salival. Sculptée dans du calcaire de Jaumont, elle était certainement placée à l’entrée de l’abbaye. Il faut noter la délicatesse des détails : les longs cheveux bouclés, les plis du manteau en bec typique du XVe siècle et les ornements de la couronne.
La Pietà, représentation de la Vierge Marie éplorée tenant son défunt fils sur ses genoux, est un thème né en Allemagne. Il se développe en Lorraine, notamment par les œuvres du sculpteur Ligier Richier (Saint-Mihiel).
Cette statue en bois polychrome du XVIe siècle a été dorée au début du XXe siècle. Elle a récemment bénéficié d’une restauration qui lui a permis de retrouver ses couleurs d’origine jusque-là dissimulées par la dorure. Son étude va également permettre d’en apprendre davantage sur la fabrication des pigments.
L’orgue de Vic-sur-Seille, d’époque Louis XV, a été fabriqué en 1750. Très abimé par le passage du temps, il a été reconstruit en 1953 par Blesi-Haerpfer. Ce dernier convenait très bien à la liturgie mais pas à l’animation culturelle.
En 1996, un nouvel orgue est commandé à Gaston Kern, pouvant s’insérer derrière le buffet du XVIIe siècle, classé aux Monuments Historiques. Ce nouvel instrument, inauguré le 18 octobre 1998, est encore utilisé aujourd’hui. Cet orgue comporte 3 claviers, 29 jeux (ensemble de tuyaux avec la même étendue) et environ 2 000 tuyaux !
Ce font baptismal est en calcaire blanc de la fin du XVIe siècle. Son support est plus ancien, sculpté en calcaire ocre au XVe siècle. De nombreuses personnalités vicoises ont été baptisées à cet endroit dont le célèbre peintre Georges de La Tour, le 14 mars 1953.
Le tympan sculpté date de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Sur deux registres est représentée l’histoire de saint Marien (ou Marin), le saint patron de l’église. C’est la légende de cet ermite du VIe siècle qui est représentée sur les registres.
En haut à gauche, le saint est nourri par deux ours qui lui apportent du miel et du pain, de l’autre côté de la colombe le saint confesse cinq soldats agenouillés. La colombe du Saint-Esprit symbolise la présence de Dieu. À l’étage inférieur, saint Marien enseigne à deux personnes, toutes deux très attentives. Au centre, deux pillards qui viennent de brûler une ferme du monastère se repentent. Enfin, saint Marien baptise l’un des deux pillards accompagnés par deux autres personnes dont un guerrier.