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Tous les vendredis, de 10h à 12h et de 14h à 16h
Mme Claudine Mouton (Présidente) +33 6 12 41 84 59
Construite en pierre rouge des roches de Vailly, l’église primitive comprend un narthex surmonté d’un clocher, une nef, partie la plus ancienne de l’édifice, et un chœur. Elle est entourée par un cimetière jusqu’au milieu du XIXe siècle.
À cette période, pour répondre aux besoins d’une population croissante, l’église est agrandie. Une première chapelle est construite, dédiée à la Vierge suivie, 4 ans plus tard, d’une seconde dédiée à saint Joseph.
Durant la Révolution française, l’église est fermée au culte et devient un grenier à fourrage.
La particularité de l’église s’observe dès la place du bourg : le fronton du porche. Il est surmonté de la devise républicaine française : “Liberté, Égalité, Fraternité”. Seules quelques églises en France possèdent cette originalité. Elle est l’héritage du maire qui, en 1880, décide de peindre cette devise sans autorisation. Il s’en est suivi une controverse avec le curé du Noyer qui fait remonter l’affaire auprès de l’archevêque de Bourges. C’est finalement le ministère des Cultes qui trancha en autorisant l’inscription.
Réalisée par Guillaume Raimbault, ébéniste d’Aubigny-sur-Nère, ce chef d’œuvre néogothique de 1865, initialement destiné à la cathédrale de Bourges, est en chêne et présente les douze apôtres ainsi que le Christ.
Aujourd’hui 3 statuettes sont manquantes.
Cette plaque commémorative, réalisée par l’abbé Henri Planson, rend hommage au sacrifice des poilus. Les couleurs sont riches de symboles : le bleu pour le ciel et le rouge pour le sang versé. La fumée émanant du brûle encens emporte l’âme des soldats, dont les noms figurent sur la plaque, vers le ciel, matérialisé par la Piéta.
Deux inscriptions latines complètent l’ensemble et se traduisent par “ils moururent pour la patrie”, “qu’ils vivent dans la Paix du Seigneur”.
Réalisée en plein cintre, la porte est surmontée de plusieurs bandeaux dont l’un avec un tore (moulure pleine au relief arrondi), un autre avec des besants (petits disques saillants sculptés) et le dernier bandeau est décoré d'étoiles.
Classé Monument Historique, ce tabernacle en bois sculpté du XVIIe siècle provient probablement de l’abbaye de Loroy. Son décor baroque vient sublimer la figure du Bon Pasteur, allégorie du Christ. Sa particularité réside dans son ouverture. Ici il ne s’agit pas d’ouvrir deux portes successives mais de faire pivoter l’ensemble.
Les vitraux, signés du maître verrier E. Thévenot, sont d’une sobre élégance. Celui de la chapelle Saint-Joseph figure le moine saint Clair dans une lancette et dans l’autre, lui faisant face, en prière, l’abbé Bruneau, commanditaire de cette chapelle.
Cette huile sur toile est l’œuvre de l’abbé Henri Planson, originaire de Vailly-sur-Sauldre. Elle est exposée au Salon des indépendants de Paris en 1910. La toile illustre la mort de sainte Solange, patronne du Berry. Selon la légende, un fils du comte de Poitiers, éconduit par cette jolie bergère qui préfère se vouer au Seigneur, la décapita dans un accès de colère.