01 janvier - 31 décembre
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Suite aux travaux, l'accès est encore limité et se fait par la Zandbergstraat.
La construction de cette perle moderniste de l'architecte Leon Stijnen et de son collègue associé Paul De Meyer débuta en 1963 pour se terminer en 1966. Les deux architectes visaient à réaliser une structure autoporteuse aux parois d'une épaisseur de 8,5 cm.
Leon Stijnen (1899 - 1990) était un architecte en vogue du style moderniste en Belgique. En tant que Directeur de l'Institut National Supérieur d’Architecture et des Arts décoratifs à Bruxelles (1950) il a marqué de son sceau l'architecture moderniste en Belgique pendant une décennie.
C'est ainsi qu'il réalisa le Kursaal d'Ostende et l'ensemble des constructions du Singel à Anvers.
L'architecte tenait beaucoup à ce que l'aspect extérieur garde la couleur originale du béton, mais l'église fut néanmoins peinte en blanc plus tard. Le plan se présente sous la forme d'un hexagone irrégulier d'un diamètre de 30 mètres. L'ensemble ressemble à une pyramide tronquée. A cause de cette forme, Stijnen veilla à y mettre une source centrale de lumière.
Pour l'intérieur, Stijnen et De Meyer semblent avoir traduit littéralement l’antique texte de la Bible : "la tente de Dieu au milieu de son peuple". Cette référence biblique ne s'exprime pas seulement dans l'aspect de tente, mais plusieurs éléments renvoient aux Ecritures Saintes.
A l'exception des confessionnaux (en bois), tout le mobilier de l'église, autel, fonts baptismaux, crédence, pupitre, ainsi que le support du tabernacle ont été réalisés en béton poli préfabriqué.
La statue de Notre-Dame-des-Flandres a été conçue par Marcel Notebaert et exécutée par l'orfèvre Adhemar Verdroemme. Notebaert réalisa également la statue de sainte Rita. Firmin Colardyn y ajouta le chemin de croix expressionniste en bas relief. Son frère Lieven Colardyn est l'auteur de la tête du Christ.
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Plus d'info : Commune de Harelbeke
Les statues de Notre-Dame de Flandre (à droite) et de sainte Rita (à l'arrière gauche, près du portail) ont été conçues par le peintre Marcel Notebaert, originaire de Courtrai, et réalisées par le forgeron d'art Adhemar Vandroemme, originaire d'Ypres.
Le chemin de croix était initialement représenté par quatorze petites croix blanches apposées sur les murs. Cela correspondait à l'esprit sobre du projet.
Le chemin de croix du peintre Firmin Colardyn, en relief expressionniste, date de 1954, mais a dû attendre près de 30 ans avant d'être installé à sa destination.
Le souhait de Firmin que l'église Sainte-Rita soit un bel endroit pour son chemin de croix s'est réalisé à titre posthume en avril 1981. À cette date, il a été prêté à l'église par la ville de Harelbeke, sur proposition de la commission du musée.
Les confessionnaux, conçus par Steynen, sont si grands parce qu'ils doivent camoufler les vestiges d'un premier projet de confessionnaux en béton.
Les fonts baptismaux ainsi que le mobilier fixe de l'église ou son socle (autel, crédence, socle du tabernacle et lutrin fixe) sont en béton préfabriqué poli.
L'orgue, qui dispose d'une traction mécanique des touches et des registres, est installé dans l'espace situé à l'arrière gauche du chœur. Il a été construit en 1966 par la société Théophile Delmotte & Fils de Tournai.