Sint-Hubertus en Vincentius
Dorpstraat 44
3550 Zolder (Heusden-Zolder)
Eglise | 1889-1890 | Roman, Gothique, Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 avril - 31 octobre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
Offices religieux
Description
Des matériaux différents ont été utilisés pour chaque période de construction. La base de la tour est faite de grès brun provenant des carrières locales. La fondation est constituée de minerai de fer (matière première pour la production de fer) provenant du Bolderberg et de Terlamen. Pour la construction supérieure et les parties récentes de l'église, on a utilisé de la marne de Maastricht. En 1890, la brique a été utilisée pour l'élargissement.
Les oeuvres les plus anciennes de l'intérieur sont les Sedes sapientiae de 1225 et les fonts baptismaux de style gothique tardif de 1550. On y trouve également une chaire baroque de 1691, provenant du couvent augustinien de Hasselt, une statue de Philomène de style gothique tardif (XVIIe siècle), une statue de saint Hubert de la première moitié du XVIIIe siècle, une statue de saint Vincent et une de saint Corneille de la même époque. Le banc de communion est de style rococo. L'autel principal est de style néo-gothique. Un Jésus sur la croix est attribué à Anthony van Dyck.
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Photos
Éléments remarquables
Sedes Sapientiae
Splendide statue gothique précoce du 13e siècle (vers 1225). La statue a été polychromée en style néo-gothique en 1893.
Marie, la mère de Dieu, est représentée ici comme le "Siège de la Sagesse". Elle est assise sur un simple trône. Sur sa tête, elle porte une couronne d'or. Dans sa main droite, elle tient un sceptre couronné d'un lys (symbole de pureté). Avec son pied, elle écrase la tête du dragon (symbole du mal).
L'enfant Jésus est assis sur son genou gauche, il porte un globe dans sa main gauche et fait un geste de bénédiction de la main droite.Le banc a été renouvelé lors de la restauration de la statue en 1893.
Toile Notre-Dame du Rosaire (1729)
Peinte par B. Willebors à la mémoire de Johanna de Malsen tot Kessenich, épouse du comte Ferdinand von Inhausen und Kniphausen, gentilomme de Vogelsanck (1616-1699).
Au centre figure Notre-Dame du Rosaire. Les 15 médaillons représentent les joies et les peines de Marie. Sur la toile, Marie donne le chapelet à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne. En bas, dans les deux coins, quatre personnages sont représentés au purgatoire. Ils font référence au fait que les gens doivent prier Notre-Dame du Rosaire pour la rédemption de leur âme.Chaire de vérité
1699. Elle provient du couvent des Augustins de Hasselt. C'est un bel exemple de sculpture baroque. L'escalier a été ajouté plus tard.
Maître-autel
Retable néo-gothique en pierre, 1893, représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament :
- à gauche : Josué et Caleb apportant la grappe de raisin miraculeuse de la Terre promise et Jésus et les disciples à Emmaüs.
- au centre : la mort sur la croix au Golgotha.
- à droite : Abraham veut tuer son fils Isaac pour plaire à Dieu et Moïse fait couler l'eau du rocher en le frappant trois fois.
Peintures murales sur les piliers et le chœur
Les peintures murales de l'église et du chœur sont en fait des peintures sur toile qui ont ensuite été collées sur les murs. Elles datent de 1893. Le premier pilier à gauche représente saint Vincent. Sur le premier pilier à droite, le nom de saint Hubert est mentionné mais selon certains experts il s'agirait de saint Servais.
Fonts baptismaux
Fabriqués en 1599 en calcaire de Namur comme bénitier. Le piédestal porte les armoiries de Geerard Vanderstappen, abbé de l'abbaye de St Laurent à Liège (1520-1558). Originaire de Zolder, il a fait don de cette œuvre d'art à l'église de son village natal. Le couvercle en laiton jaune est celui des anciens fonts baptismaux qui se trouvent maintenant à Liège.
Vitraux
Les vitraux néo-gothiques ont été offerts à l'église en 1893 par le baron Jules de Villenfagne de Vogelsanck et son épouse irlandaise Lady Camilla Preston des Lords Gormanstone. Les vitraux ont été retirés et rangés lors de la fermeture de l'église en 1980 en raison d'un affaissement de la mine.
Ils représentent les saints patrons des membres de la dynastie de Villenfagne. En principe, les images des saints doivent correspondre aux saints patrons des personnes qui portent les armoiries de ces derniers. Cependant, cela n'a pas été fait correctement.
