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Situé en bordure de l’ancienne chaussée romaine reliant Bavay à Asse, l’édifice, daté du XIIIe siècle pour sa partie la plus ancienne, est dédié à la Sainte Vierge. Il est constitué de moellons de grès provenant de carrières locales. Son architecture comporte des caractéristiques du roman et du gothique.
La charpente est restée comme à l’origine. Au cours de la restauration de 2010, certains éléments ont été datés par dendrochronologie de la seconde moitié du XIIIe siècle.
Le chœur est constitué de stalles en chêne et d’un maître-autel, provenant probablement d’une abbaye du nord de la France, aujourd’hui disparue. Les lambris du chœur comportent les bustes en ronde-bosse des quatre évangélistes et de plusieurs saints patrons.
La pierre bleue de Soignies est omniprésente dans l’édifice, que ce soient les fonts baptismaux, les bénitiers, les dalles funéraires. Parmi celles-ci, se distingue la pierre tombale de Dame Elisabeth de Laire qui porte la date de 1264.
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Les murs latéraux du chœur sont recouverts de magnifiques lambris. Chaque lambris est constitué de six panneaux de chêne, ou semblant l’être, de style régence ou Louis XV (XVIIIe). On ne connait pas précisément la provenance de ces lambris, mais ils pourraient avoir été récupérés du mobilier d’une abbaye aujourd’hui disparue, l’abbaye Saint-Pierre d’Hasnon, près de Valenciennes.
Les lambris comportent des bustes en relief des évangélistes saint Jean, saint Luc, saint Matthieu, saint Marc et des Pères de l’église : saint Augustin d’Hippone - saint Eloi de Noyon - saint Grégoire le Grand (Pape) - saint Jérôme de Stridon (Cardinal) - saint Hubert de Liège - saint Ambroise de Milan.
Au centre du maître-autel, se trouve la statue de Notre-Dame de l’Assomption, placée au milieu d’un faux-retable délimité par six colonnes corinthiennes.
Les niches sur les côtés abritent les bustes de saint Pierre apôtre et de saint Paul de Tarse. Flanqués de deux putti, se trouvent les statues de saint Roch et de saint Antoine abbé. La partie supérieure comporte une représentation de la Sainte Trinité où trône en majesté Dieu le père tenant un globe dans la main gauche et, à sa gauche, le Christ revêtu d’une tunique, mais au torse dévêtu.
A la croisée du transept, se situe la tour, massive, qui constitue de toute évidence la partie la plus ancienne de l’édifice. Sa construction doit remonter à la première moitié du XIIIe siècle. Elle servait probablement de refuge aux habitants du village pour échapper aux bandes de routiers qui menaçaient épisodiquement les villageois. L’accès au premier étage de la tour se faisait par une porte dérobée située dans le chœur.
Les croisillons du transept constituent des ajouts postérieurs à l’édifice, lui conférant une forme en croix latine. La croisée est ouverte sur un arc vouté d’ogives en briques rouges d’inspiration gothique. Elle comporte, répartie entre les quatre tailloirs, une date 1527 et le nom du commanditaire, le curé Collen.
L’orgue à tuyaux, situé dans le transept sud, comporte deux claviers de 56 notes, un pédalier de 30 notes et 14 jeux réels.
Il a été fabriqué par Patrick Collon en 1969 pour le compte de la Manufacture d'orgues de Laeken. Il était destiné initialement à la formation des organistes par Jean Defèche, professeur d’orgue à l’Académie de Musique et au Conservatoire Royal de Mons et titulaire des grandes orgues de Sainte-Waudru à Mons pendant 33 ans. C’est en 2011 qu’il a été installé en l’église de la Sainte Vierge à l’initiative de l’abbé José Bouchez, par la Manufacture d’Orgues Thomas de Stavelot.
Les fonts baptismaux sont constitués d’une colonne en pierre bleue calcaire terminée par une cuve de forme octogonale, le tout reposant sur un socle sculpté. Réalisés en style gothique hennuyer, ils sont datés du XVe siècle. La cuve des fonts est recouverte d’un couvercle en bois de facture récente.
Sous la croisée du transept, se trouve la plus ancienne pierre tombale de l’entité de Soignies. Il s’agit de la dalle funéraire de dame Elisabeth de Laire, dont la mort remonte à 1264. Sur la pierre est gravée une représentation en pied de la dame, placée au centre d’un édicule religieux stylisé. Elle veille ainsi, discrètement, sur l’église depuis plus de sept siècles. Bien que de petite noblesse, elle est élégamment vêtue d’une robe ample, surmontée d’un riche manteau retenu sur les épaules et tient à la main un livre de prières.
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