01 avril - 30 septembre
lun 8.00 - 20.00
mar 8.00 - 20.00
mer 8.00 - 20.00
jeu 8.00 - 20.00
ven 8.00 - 20.00
sam 8.00 - 20.00
dim 8.00 - 20.00
01 octobre - 31 mars
lun 8.00 - 17.00
mar 8.00 - 17.00
mer 8.00 - 17.00
jeu 8.00 - 17.00
ven 8.00 - 17.00
sam 8.00 - 17.00
dim 8.00 - 17.00
Ancienne collégiale de type église-halle et de style gothique flamboyant, largement remaniée au XVIe puis plus légèrement au XIXe. Le plan et l'architecture sont simples mais l'édifice est baigné de lumière traversant les larges vitraux de l’atelier de Charles Lorin (années 1930).
Saint-Etienne conserve le chef-d’œuvre en marbre blanc de Ligier Richier, la Mise au Tombeau. Aussi appelé Sépulcre de Saint-Mihiel, ce groupe de 13 personnages à taille humaine apparaît dans une mise en scène époustouflante.
On peut encore admirer une Vierge au manteau XVIe, un retable XVIIIe de style Renaissance et des boiseries XVIIIe. Deux monuments funéraires du XVIIe ont été réalisés par des descendants Ligier Richier.
Soufflés au cours de la Grande Guerre, les vitraux sont remplacés par une imagerie plus moderne réalisée par les ateliers Lorin de Chartres. Caractéristiques de l’Art nouveau par leurs formes végétales et la couleur bleu prédominante, les scènes représentées sont majoritairement celles de la vie du Christ. La plus surprenante est celle montrant les tentations de Jésus au désert où est figuré un diable vert (vitraux sur la gauche en entrant dans l’édifice).
En entrant dans l’église, vous pourrez admirer le chœur de la collégiale dont l’architecture ne semble pas s’accorder avec le mobilier. En effet, le retable, les boiseries et l’autel proviennent de l’abbatiale de Saint-Benoît-en-Woëvre (55) appartenant à l’Ordre de Cîteaux. De style Renaissance, le retable aurait disposé d’un espace pouvant accueillir le gisant de sainte Lucie d’Ecosse, désormais conservée au musée d’Art Sacré de Saint-Mihiel, après une absence de 167 ans.
Provenant du couvent des Minimes de Saint-Mihiel et déplacée après la Révolution, Notre-Dame de Bon Secours est une sculpture du XVIIe siècle. Cette dernière représente la Vierge couronnée portant un long manteau abritant d’un côté les membres du clergé et de l’autre la famille ducale. C’est un modèle basé sur une sculpture commandée par le duc de Lorraine René II en 1505 et qui se trouve aujourd’hui dans l’église des Cordeliers de Nancy (54).
L’église abrite différentes œuvres appartenant à la dynastie Richier dont la plus imposante est le Sépulcre de Ligier Richier lui-même. À cette œuvre maîtresse s’ajoutent deux monuments funéraires attribués à l’École Sammielloise. Situé dans la chapelle Saint-Joseph se trouve celui de Blaise Lescuyer, lieutenant général du baillage de Saint-Mihiel, datant de la fin du XVIe – début XVIIe siècle. Ce bas-relief arbore les allégories de la Charité et de la Foi avec au centre ce qui semble être une représentation du défunt. Le second monument funéraire fait face au Sépulcre. Ce dernier date de la fin du XVIe siècle et représente deux petits anges soulevant une draperie sous laquelle apparait une tête de mort. Ce monument est érigé pour les familles Dieulewart-Pourcelet.
À gauche dans l’église, vous pouvez apercevoir un tableau réalisé au XIXe siècle, représentant saint Vincent de Paul portant secours aux miséreux de Saint-Mihiel après la guerre de Trente ans de 1638. Dans ce tableau, en arrière-plan, nous retrouvons la seule représentation iconographique de l’ancienne église gothique, remaniée au XIXe siècle.
De l’ancienne église gothique construite au XIIIe siècle ne subsistent aujourd’hui que la tribune centrale et quatre chapelles. Entre 1500 et 1543, l’église est agrandie mais, en 1823, afin d’élargir la rue, le clocher carré et les quatre premières travées sont détruits.
Autour de Saint-Mihiel, au détour des collines se détachent régulièrement des clocher. Allez pousser les portes de ces églises pour découvrir les trésors du Sammiellois. Donzelli, Ligier Richier et d'autres vous y attendent...