01 avril - 30 septembre
lun -
mar 9.00 - 19.00
mer 9.00 - 19.00
jeu 9.00 - 19.00
ven 9.00 - 19.00
sam 9.00 - 19.00
dim 9.00 - 19.00
01 octobre - 31 mars
lun -
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
Dimanche et jours de fête : 10.30
L’expression de Joseph est sans équivoque : il souffre et regarde le Christ qui lui montre les cieux. L’humanité de Joseph est récompensée : une nuée d’anges vient accueillir au Royaume de Dieu le «père nourricier» de Jésus. La maisonnée, composée de Marie (à droite, se lamentant) et d’amis (dont un porte un cierge - la lumière évoquant la résurrection et la vie éternelle), a pris place dans une chambre dont le mobilier néo-classique est caractéristique du baroque français. L’aspect dramatique de la scène est accentué par les expressions des visages, la théâtralité des attitudes et des gestes, ainsi que par la présence du rayon lumineux.
Les fonts baptismaux (du latin fons, source) présentent une originalité évidente et répondent à une symbolique précise. La double vasque de porphyre, de style Empire, est soutenue par trois pieds (3 étant le chiffre symbolique de la Trinité « Je te baptise au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » dit le prêtre). Sur chaque face figure la représentation d’un flambeau (la lumière divine, feu d’amour qui ne s’éteint jamais).
Au centre, sous la vasque centrale qui recueille l’eau, un serpent (symbole du Mal) s’enroule autour d’une colonne (qui correspond au conduit d’évacuation de l’eau). Il tient dans sa gueule le fruit tentateur de la désobéissance. Le Christ, nouvel Adam, nous sauve.
Ce brancard improvisé garde l’empreinte de ce corps supplicié, livré pour nous. Un corps réel, apparemment absent, mais en fait surréel. La lumière se dégage du tissu et annonce par anticipation la Résurrection. Le blanc, union de toutes les couleurs, repose sur le noir, les ténèbres et l’absence.
L’humanité avance, à travers les joies et les souffrances, vers la plénitude de cette lumière divine dans laquelle tout être humain est appelé, à la suite du Ressuscité. L'œuvre nous introduit dans le mystère du Salut, par la pauvreté et la simplicité de sa conception et de sa matière, mais ô combien riche de puissance symbolique.
Ce meuble qui a la forme d’une tribune enclose par un garde-corps est destiné à la prédication. Le décor est en lien avec les thèmes généralement abordés dans une homélie. Sur le dorsal, face à nous, un beau médaillon représente le visage du Christ (c’est en son nom que le prédicateur s’adresse aux fidèles). Le peuple chrétien reçoit un enseignement (comme le figure la trompette de l’ange au sommet de l’abat-voix). L’annonce de la Bonne Nouvelle est basée sur les Evangiles. C’est pourquoi, chaque face du garde corps évoque un évangéliste accompagné de son symbole (Ez 1,1-28 ; Ap 4,1-11).
Tout à fait originale dans une région marquée par une forte présence de l'art roman, cette façade imposante présente de belles proportions. Elle est le témoignage de la campagne de construction d'églises dans la première moitié du XIXème siècle.
L'église paroissiale Saint-Julien a été édifiée à l'emplacement du château de Sennecey. L’adjudication des travaux de construction de la nouvelle église fut signée le 21 juillet 1826 à la préfecture de Mâcon. L’église fut consacrée le 24 août 1831 par l’évêque d’Autun, Mgr Du Tousset d’Héricourt. En 1860, on érige les deux statues encadrant la façade représentant saint Julien et saint Martin.