Saint-Hadelin
Place de l'Eglise
5561 Celles (Houyet)
Collégiale | XI | Roman | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 avril - 31 octobre
lun 9.30 - 18.00
mar 9.30 - 18.00
mer 9.30 - 18.00
jeu 9.30 - 18.00
ven 9.30 - 18.00
sam 9.30 - 18.00
dim 9.30 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 9.30 - 17.00
mar 9.30 - 17.00
mer 9.30 - 17.00
jeu 9.30 - 17.00
ven 9.30 - 17.00
sam 9.30 - 17.00
dim 9.30 - 17.00
Visites guidées
tous les jours : 9.30-18.00
asbl Tourisme et Culture de Celles +32 497 30 73 34
Offices religieux
dimanche 11.00
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Description
Plusieurs bonnes raisons de visiter cette collégiale : c’est une des toutes belles églises romanes primitives du pays. Elle est d’ailleurs répertoriée comme faisant partie du patrimoine majeur de Wallonie.
A l’extérieur, on admirera sa masse imposante, notamment sa tour de défense. A l’intérieur, l’édifice chaulé en blanc a de quoi retenir l’attention avec le chœur et ses belles stalles en bois (XIIIe) où prenaient place jadis les chanoines, 2 cryptes du VIIe et XIIe siècle, un plafond en bois typique des églises romanes primitives, des pierres tombales dont celles des seigneurs de l’endroit, les de Beaufort puis les de Liedekerke-Beaufort, des fonts baptismaux (XIIIe) et plusieurs belles statues dont celles de saint Hadelin qui vécut ici au VIIe siècle.
Disciple de saint Remacle, il évangélisa la contrée et fonda un monastère. Plusieurs miracles étant attribués au saint, le village devint un centre important de pèlerinage et les moines construisirent cette collégiale au XIe siècle qui a été peu modifiée depuis. La mémoire du saint est toujours vivace dans le village puisqu’on le fête annuellement le 3 février ou le dimanche qui suit.
Enfin, l’environnement de l’église est très plaisant : de belles maisons villageoises toutes proches, un charmant ruisseau, un bâtiment ayant abrité jadis un ermitage et dominant le site, des possibilités de promenade ont justifié la sélection de Celles comme « un des plus beaux villages de Wallonie ».
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Photos
Média
Éléments remarquables
La nef
Longue d'une vingtaine de mètres, elle est divisée en 5 travées par une file de 4 piliers quadrangulaires sans base et soulignés au sommet par une simple imposte en tailloir au départ des arcs en plein cintre. La grande nef est deux fois plus haute que les petites nefs et deux fois plus large. L"éclairage est donné par deux rangées de fenêtres de moyenne dimension sans ornement et en plein cintre. La nef et la croisée du transept sont couvertes d'un plafond de planches jointives typique des églises romanes primitives. Dans l'avant-choeur, on peut admirer de superbes stalles très simples datant du XIIIème.
La crypte occidentale
La voûte d'arêtes est soutenue par quatre piliers qui, en 1595, ont remplacé quatre colonnes hexagonales ottoniennes en marbre, dont on peut encore voir un exemplaire sur le sol. Dans la paroi orientale, on peut voir l'orifice d'une profonde niche dont les dimensions correspondent exactement à la châsse de saint Hadelin. On remarquera le caractère frustre de la maçonnerie au niveau des tourelles. Cette partie est la plus ancienne du monument et le mur nord atteint 1m80 d'épaisseur.
La tour
Composée du contre-choeur, de la tribune et d'un troisième palier, la tour est une véritable tour de défense, comme le prouvent les multiples archères. Le contre-choeur fait office de baptistère et de part et d'autre s'ouvrent les portes d'entrée des tourelles. La baie a été ouverte en 1868. Au-dessus du contre-choeur, la tribune, consacrée jadis à saint Michel, protecteur contre les forces du mal. A l'origine, la baie n'existait pas.
Les pierres tombales
Dans l'édifice, plusieurs pierres tombales dont une murale, datant du XVème, représentant Louis de Beaufort, armé de toute pièce et son épouse Marie de Boulant, et une autre au sol (2,35m x 1,45m), en marbre noir de Dinant, portée par quatre cariatides et sculptée en demi-relief : au centre le Christ en croix, à droite la Sainte Vierge posant la main sur le défunt (Louis de Beaufort), et à gauche saint Jean assistant la défunte (Marie de Cottereau).
La crypte orientale
Mi-souterraine, elle est voûtée d'arêtes, divisée en trois nefs par quatre piliers et des demi-colonnettes dans les murs. Elle est éclairée par des meurtrières au niveau du cimetière et contient à l'orient un autel assez frustre. C'est là que les pèlerins du XIème venaient faire pénitence.
Statue de saint Hadelin (XVe)
Originaire d'Aquitaine, disciple de saint Eloi et compagnon de saint Remacle, saint Hadelin est un moine évangélisateur arrivé à Celles en 669 où il fonde un monastère. Lorsqu'il meurt en 690, ses compagnons enferment son corps dans une châsse qu'ils emmurent dans la crypte occidentale de l'église. Plusieurs miracles étant attribués au saint, le village devient un centre de pèlerinage. Il y aura bientôt 1.000 ans, ses disciples construisirent l'église telle qu'on la connait encore aujourd'hui. En 1337, subissant les tracasseries des seigneurs de Celles, les moines fuient le village pour se réfugier à Visé, près de Liège.
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