01 avril - 30 septembre
lun 9.00 - 19.00
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jeu 9.00 - 19.00
ven 9.00 - 19.00
sam 9.00 - 19.00
dim 9.00 - 19.00
01 octobre - 31 mars
lun 9.00 - 16.00
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Avec Louze et Droyes, et après Ceffonds, l’église de Puellemontier est la mieux dotée en vitraux du XVIᵉ siècle dit de « l’école troyenne ». Dans le chœur plusieurs verrières se réfèrent naturellement à la vie de la Vierge. À droite la Rencontre à la Porte Dorée, la Nativité et l’Adoration des Mages. Dans la baie centrale la naissance de la Vierge, la Présentation au temple, l’Annonciation et la Visitation. Dans la baie de droite, l’Agonie au jardin des oliviers, l’Arrestation du Christ, la Crucifixion et la Résurrection. Dans la travée du chœur, à gauche, se tiennent : saintes Catherine, Marguerite et Barbe ; à droite, on découvre trois épisodes de la Genèse. Certains vitraux portent la date de 1527 et 1531. (Voir aussi les viraux des XIIᵉ et XVIᵉ siècle de Droyes et Louze).
En quittant le chœur, à gauche, les deux baies du transept sont dotées très grandes scènes du premier quart du XVIᵉ siècle : une Dormition de la Vierge et son couronnement dans l’un. Dans l’autre, une mise au tombeau et la Résurrection du Christ. Ces deux baies sans doute un peu plus tardives marque une évolution stylistique vers les canons Renaissance. À côté, sur le pan sud du bras du transept, une Vie de saint Hubert. Le registre du bas date du début du XVIᵉ, le reste du panneau est dû à la générosité du Marquis de Meyronnet au XIXᵉ siècle. De la même époque est sainte Cécile, ainsi que le roi David qui se trouvent au-dessus de la tribune. Dans le bras sud du transept un grand Arbre de Jessé est daté de 1531. Plusieurs des motifs de ces vitraux se retrouvent dans des verrières des églises auboises.
Parmi quelques statues du XIXᵉ des ateliers de Vendeuvre-sur-Barse, deux grandes œuvres du XVIᵉ siècle d’exceptionnelle qualité se remarquent. Une sainte Syre en costume de pèlerin et Sainte Flore avec la palme du martyr. Ces statues, dont la qualité d’exécution se rapproche des meilleures réalisations « troyennes », s’en détachent par un style qui n’est pas pleinement régional. Dans la chapelle des fonts on voit aussi un saint Lupien et un saint Michel du XVIᵉ siècle et deux bustes reliquaires du XVIIIᵉ siècle. Ses statues, initialement dans la proche abbaye de la Chapelle-aux-Planches, aujourd’hui disparue, ont été sauvées par les habitants du village de Puellemontier à la Révolution.
Il faut aussi prêter attention au riche décor architectural de l’édifice. D’abord l’ensemble coordonné de bagues décoratives et de chapiteaux des piliers qui présentent des motifs à la fois d’inspiration médiévale et Renaissance. Ensuite on lèvera les yeux vers les voûtements complexes à liernes et tiercerons dont toutes les clés sont ornées (deux ont été restaurés et repeints). On y observe des motifs d’inspiration religieuse comme le Tétramorphe, des écus royaux et seigneuriaux, des anges, des colombes et des de tête de personnages sur des médaillons. Avec des références issues du même catalogue stylistique, les piscines liturgiques, quelques consoles, le linteau de la porte de sacristie et la cuve baptismale ont été sculptés au début du XVIᵉ siècle, lors de la reconstruction de la partie orientale de l’édifice.
On s’arrêtera devant le portail du XIIᵉ siècle, avec ses minces colonnettes et ses chapiteaux ornés de motifs végétaux. Avec du recul on découvrira le clocher posé à la croisée du transept et sa flèche polygonale couverte de bardeaux en écailles de bois. Le clocheton comportant une horloge date du XIXᵉ siècle. À gauche, se tient la croix de cimetière de la fin du XVᵉ ou du début du XVIᵉ, dont la sœur jumelle se trouve à l’intérieur de l’église de Longeville.