01 avril - 30 septembre
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L'église de l'Assomption de la Vierge Marie se trouve dans un petit village agricole de moins de 500 habitants, mais richement doté de monuments de grande valeur, dont quelques fermes remarquables et le château de Fologne datant des 17e et 18e siècles.
L'église gothique a conservé dans les bases de la tour des éléments d'une chapelle romane du 13e siècle en pierre naturelle de silex. Le reste de l'église est du 15e siècle et est construit en pierre de marne. Les nefs latérales néo-gothiques ont été rajoutées en 1912.
La plupart des éléments intérieurs datent des 19e et 20e siècles, tels le lutrin (vers 1800), les fonts baptismaux en marbre (1850), les lambris et armoires (17e siècle), maître-autel et autels latéraux, banc de communion et chaire de vérité (vers 1912). Trois statues de saints (sainte Apollonie, la Trinité de la Vierge et Jean Baptiste) sont du début du 16e siècle. D'autres, telle la statue de saint Roch sont plus récentes. Dans la tour se trouvent cinq pierres tombales (16e et 17e siècles ).
La pièce maîtresse de l'église est le merveilleux plafond à caissons. Il a été probablement exécuté sur commande de la comtesse Marie d'Argenteau en 1627. On prétend même que la comtesse aurait participé aux peintures de cette oeuvre d'art religieux unique. Elle représente des scènes de la vie de Notre-Dame, des figures de saints et les seize quartiers de la Maison d'Argenteau.
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Les merveilleuses peintures du plafond à caissons du vaisseau sont uniques en leur genre. Ce plafond fut probablement construit en 1627 à la demande de la comtesse Marie d'Argenteau. On dit que la comtesse elle-même aurait participé à l'exécution des peintures.
Les différents panneaux de style Renaissance représentent 24 scènes de la vie de Notre-Dame, entourées des armoiries de 16 familles alliées à la famille d'Argenteau. L'ensemble s'accompagne des quatre Pères de l'Eglise et des quatre Evangélistes.
Un tel plafond ne se retrouve que tout exceptionnellement dans les églises flamandes.
Les très beaux vitraux des nefs latérales représentent des scènes bibliques et des personnages, scènes de la vie de Jésus, de Marie et de nombreux saints. Ces vitraux ont été financés par plusieurs familles de Fologne lors de la reconstruction de l'église en 1912. Les noms des donateurs figurent dans le bas des verrières.
Dans le sol des nefs latérales et des bras du transept reposent certains anciens habitants du château ainsi que des anciens curés de Fologne des 15e et 16e siècles, dont le plus ancien curé connu, Jean Quyts, mort en 1514.
De la même époque que le plafond à caissons avec ses peintures uniques, le tableau représente la comtesse Marie d'Argenteau agenouillée et en prières devant une statue de la Trinité de la Vierge. Il est surprenant de retrouver cette statue actuellement à hauteur du transept nord. L'usage du piment bleu pour ce tableau est exceptionnel. En effet, ce piment étant très cher à cette époque, il n'était utilisé qu'avec retenue, souvent uniquement pour du bleu de la plus haute qualité pour les habits de Jésus et de Marie.
C'est une représentation dans l'iconographie chrétienne de sainte Anne avec sa fille Marie et son petit-fils Jésus.
La statue de cette église date d'environ 1550 et est en bois de tilleul. Sainte Anne jouissait à cette époque d'une très grande popularité dans nos régions. De jeunes couples imploraient l'intercession de la sainte lorsqu'ils souhaitaient un enfant. Sainte Anne est le symbole de la fertilité, protectrice des veuves et des femmes mariées ou célibataires.
A gauche du choeur se trouve l'ancienne chapelle privée des seigneurs de Fologne. La chapelle a une porte vers l'extérieur et est pourvue d'une voûte gothique à arêtes croisées. Entre les arêtes sont peintes les armoiries de la Maison d'Argenteau avec aigles héraldiques et lions couronnés.