01 octobre - 31 mars
lun 9.30 - 17.00
mar 9.30 - 17.00
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jeu 9.30 - 17.00
ven 9.30 - 17.00
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dim 9.30 - 17.00
01 avril - 30 septembre
lun 9.00 - 18.00
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L’église Notre-Dame de Montfarville est reconstruite en 1763 sur l’emplacement de l’ancienne église gothique dont seule la chapelle dite « des Cloches » et l’imposant clocher en bâtière du XIIIe siècle sont conservés. Cette forme de clocher est très fréquente dans la Manche.
Au XIXe siècle, suite à une visite à Rome, et plus particulièrement de la chapelle Sixtine, le curé des lieux envisage des travaux d’embellissement et fait appel à Guillaume Fouace, peintre natif de Réville, pour décorer la voûte de son église avec des scènes de la vie du Christ et de la Vierge. L’œuvre est complétée a postériori par l’installation des vitraux.
De nombreux éléments statuaires et mobiliers viennent compléter l’ensemble et méritent également une attention toute particulière.
Cet ensemble monumental trouve son origine dans le séjour à Montfarville, du curé du lieu, Jean-François Goutière.
Celui-ci y exerça son ministère de 1871 à 1882. L'abbé Goutière ambitionnait cette cure, et, lorsqu'il l'obtient, il s'y donna totalement, mettant toute son énergie à embellir l'église, d'abord par la pose de certains vitraux, ensuite par la commande à Guillaume Fouace de cette œuvre qui comprend 19 toiles, soit 200m2 de peinture.
Les critiques d'art soulignent dans cette oeuvre réalisée à partir de "cartons" assez classiques, un investissement exceptionnel de Fouace, dans ses physionomies, ses personnages et ses drapés.
Preuve de l'importance qu'il portait à cette oeuvre, peinte en 3 ans à son domicile de Réville, et marouflée (collée) sur la voûte, il s'y représenta dans la scène de la pêche miraculeuse, peignant les donateurs Debrix et Lebaron dans une autre scène. Plus tardivement, après le décès de sa fille Béatrix en 1888, à l'âge de 14 ans, il modifia le visage de l'Ange Gabriel dans la toile de l'Annonciation pour lui donner les traites de sa fille, souriante sous le regard de sa mère, laquelle était déjà représentée de l'autre côté de la Nef dans le personnage de la Samaritaine.
Ils sont signés Lorin, verrier à Chartres.
Deux, au centre de la nef, sont du même artisan.
Le couvercle, représentant saint Jean Baptiste, en ébène est exécuté en 1765 par un sculpteur nommé Guillaume, originaire de Morsalines, à qui l’on doit également les stalles présentes dans le chœur.
Ils sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 1983.
Nom donné en patois à la poudre de gloire. En chêne peint et et doré, elle est installée en 1765 et supporte un Christ de style normand du XVIIe siècle.
Elle est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1955.
L’œuvre présente sur le côté sud la vie de Marie et celle de Jésus sur le côté nord alors que la voûte présente des images plus particulières tels que la Marche des Mages et le Sermon sur la Montagne. L’Église est présente avec l’image de Saint-Pierre de Rome et saint Joseph que le pape Pie X venait de déclarer patron de l’Église universelle.
L’apothéose se situe au-dessus du maître-autel avec la réplique de La Cène de Léonard de Vinci.