01 mai - 30 septembre
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mar
mer
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 12.00
dim
01 décembre - 31 décembre
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sam 14.00 - 15.30
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Durant la période de l'Avent 2023, l'église sera ouverte tous les samedis de 14h30 à 16h30 (le 09.12) et de 14h à 15h30 (les 16 et 23.12).
Fête locale le premier week-end de septembre (Trail du diable).
Parmi ces églises, celle de la commune de Habarcq possède une autre particularité : ancienne chapelle seigneuriale accolée au château de la famille de Habarcq, elle ne devient l’église paroissiale qu’en 1806. A l’intérieur de l’église, des fenêtres (encore visibles aujourd’hui) permettaient aux seigneurs de suivre les cérémonies religieuses sans avoir à se déplacer.
Le premier édifice, construit au XIIIe siècle par Jehan de Habarcq est rapidement détruit et incendié et l’ensemble chapelle-château est ravagé lors du conflit qui oppose Louis XI et Charles le Téméraire en 1475. L’édifice n’est reconstruit qu’en 1698 à l’initiative des seigneurs de Habarcq, qui en prirent soin jusqu’à la Révolution française. Cette première date reste aujourd’hui visible sur le claveau de la voûte du chœur.
L’emplacement de l’église en plein chœur de village et sa mitoyenneté avec le château ne permettent pas une visibilité totale de l’édifice, dont une partie n’est pas accessible au public. Les premières baies en arc brisé surmontées d’archivolte en accolade sont richement décorées par des motifs végétaux et d’animaux sculptés et tirés du bestiaire médiéval. Au-dessus de la première fenêtre se distingue le blason du Comte de Lens, seigneur de Habarcq.
L’architecture de la façade latérale est rythmée par des contreforts qui maintiennent la poussée des voûtes en croisée d’ogives, l’intérieur de l’église étant composé d’une nef et d’un chœur, le tout entièrement voûté. La totalité des boiseries et lambris qui couvrent l’intérieur de l’église proviendrait d’un tronc de cèdre du Liban autrefois situait dans le parc du château, qui a été déraciné à la suite de la tempête de 1940.
En sortant de l’église, prenez le temps de vous balader dans la commune pour admirer les richesses patrimoniales, comme les fermes féodales ou l’ancienne malterie. Un chemin de randonnée est également proposé pour découvrir les communes des alentours, à l’image de Hermaville et son église à flèche à crochets.
Parmi les matériaux utilisés dans le mobilier, le marbre rouge veiné de blanc tient une place importante, comme en témoignent la cuve des fonts baptismaux, la colonne du bénitier et celles de l’autel latéral. Ces différents morceaux, datant probablement de la fin du XVIe siècle, proviendrait de l’ancienne cathédrale d’Arras.
Les fonts baptismaux sont composés d’une large cuve et d’une colonne au chapiteau en marbre noir.
Le bénitier se divise en deux parties : la colonne et la cuve incrustée dans un chapiteau corinthien en grès sur lequel figurent les armes de Gilles de Lens et de Marie de Habarcq (famille des seigneurs de Habarcq).
Les colonnes situées à la droite de la nef sont surmontées d’un chapiteau corinthien en albâtre. Elles sont reliées par une accolade polychrome de style gothique et entourent un groupe sculpté représentant la Vierge et deux enfants. L’ensemble forme un autel consacré à Notre-Dame de la Salette.
L’église et le château ont été (re)construits et entretenus par les seigneurs de Habarcq entre le XIIIe siècle et la fin du XVIIIe siècle, comme en témoignent les blasons situés au-dessus de la porte d’entrée et dans le chœur. L’installation de ces deux fenêtres permettaient aux chatelains d’assister aux cérémonies sans avoir à se déplacer dans l’église.
Cette œuvre non datée ni signée possède un identique à l’église Saint-Nicolas de Boulogne et probablement à l'église Saint-Maurice des Champs de Lille, attribué à l’artiste Jean de Boulogne, dit « Le Valentin ».
Inspiré par Le Caravage, le travail de l’artiste repose surtout sur les expressions des personnages qui peuvent parfois déranger le spectateur.
Ici le sujet religieux de ce tableau n’est pas une scène décrite dans le Nouveau Testament, mais un fait consécutif à un épisode : la réaction des personnages après la décapitation de Jean le Baptiste.
Sur le même mur, deux autres tableaux : une crucifixion et une peinture représentant le reniement de saint Pierre. Ce dernier est vraisemblablement attribué à Gérard Seghers (peintre flamand de la première moitié du XVIIe siècle).
En 1940, une tempête déracine plusieurs arbres dans le parc du château dont un cèdre du Liban utilisé pour réaliser la croix.
Quant au christ, il est l’œuvre de l’abbé Taillard, curé de Habarcq à l’époque, qui récupère une poutre en chêne provenant de l’ancien calvaire de Wanquetin.
Protégés au titre des Monuments Historiques, ces deux reliquaires du XVIIe siècle proviendraient de l’ancien autel de l’église. Ils sont décorés de végétations et de têtes d’angelots sculptés dans du bois de tilleul peint.
L’ensemble des voûtes de l’église repose sur des culots sculptés représentant des animaux légendaires, des anges ou les quatre Evangélistes et leur symbole.