Le vitrail est un décor composé de fragments de verre colorés ou peints. Il est conçu à partir d’un dessin et réalisé à l’aide de baguettes de plomb enserrant les différents éléments. L’âge d’or du vitrail débute à la fin du XIIe siècle.
Il existe des vitraux de différents styles, figuratifs ou abstraits. Ils sont réalisés sur mesure pour l’édifice dans lequel ils sont installés, en fonction de la lumière qui les anime. Nourris par la lumière qui symbolise la vie divine, ils sont un support parfait pour représenter des scènes religieuses. Ils font référence au lieu, à son histoire, au saint patron de l’église ou à l’histoire religieuse de la ville.
Les couleurs ont toutes leur importance : le blanc est symbole de victoire et de résurrection, le rouge évoque le martyre...
La France concentre la plus grande surface de vitraux au monde.
L’église Saint Géry, reconstruite après la Première Guerre mondiale est dotée de vitraux très colorés, en 1961. Ils sont réalisés par J.Largiller, maître verrier lillois. Certains, sont non figuratifs, d’autres relatent la vie de saint Géry, évêque de Cambrai entre 584 et 627.
Les vitraux ont été posés dans les années 1930, après la reconstruction de l’église. Le vitrail occidental, à la tribune d’orgue, représente sainte Cécile, la patronne des musiciens. Autour de l’autel, les vitraux, oeuvre du maître verrier Max Ingrand figurent les quatre Évangélistes (Luc - photo, Matthieu, Marc et Jean).
Les 12 vitraux de cette église sont réalisés à partir de 1929 par le maître verrier Pierre Turpin. Ils retracent l’histoire chrétienne de la ville d’Arras, son évangélisation par saint Vaast au VIe siècle et le miracle des Ardents en l’an 1105. Celui-ci a lieu le jour de la Pentecôte, dans l’ancienne cathédrale détruite à la fin de la Révolution française.
La chapelle de la maison diocésaine est consacrée à la Sainte Trinité. Les vitraux présentent les saints patrons du séminaire (St François de Sales – photo). Ils invitent les futurs prêtres à méditer sur la vie du Christ à la suite des saints. Les parties inférieures représentent l’ordination d’un prêtre et la célébration de la messe, le cœur de la vie du prêtre.
Verrier : Atelier Benoit de Nancy, années 1920.
L’église Notre-Dame des Ardents est la seule église épargnée durant les deux guerres mondiales. Ses vitraux datent de 1876. Restaurés après la première guerre mondiale par Charles Champigneulle, maître verrier ayant notamment décoré le paquebot Normandie dans les années 1940, les vitraux des bas-côtés honorent les principaux sanctuaires mariaux de la région.
Le mur de lumière, composé de vitraux non- figuratifs, date de la fin des années 1950. Il recouvre l’ensemble du côté sud de l’église.
Verrier : C. Blanchet.