Description du parcours
Quittez l'église Saint-Jean-Baptiste et longez la Place des Héros en admirant le beffroi. Passez la Place de la Vaquerie et continuez tout droit, rue Ernest de Lannoy. Vous débouchez sur l'arrière de la cathédrale et de l'abbaye Saint-Vaast, rue Albert Ier. Prenez à gauche et traversez la Place du Théâtre. Prenez la rue Ernestale à droite, puis la rue du péage que vous remontez jusqu'à la rue Aristide Briand, visitez Notre-Dame des Ardents, puis remontez par le même chemin jusqu'à la cathédrale. En sortant, n'hésitez pas à vous perdre dans les ruelles d'Arras, à la découverte de ses trésors cachés et de ses nombreux hôtels particuliers.
Saint-Jean-Baptiste est la seule église qui a survécu à la Révolution Française car elle était utilisée comme Temple de la Raison. Après sa destruction complète par les bombardements, elle est reconstruite pendant les années 1920 dans un style néo-gothique de type église-halle. En 1945 Max Ingrand, signe quatre vitraux colorés, représentant les quatre évangélistes. Mais les joyaux de cette église sont La Descente de la Croix de Rubens (1612 environ) et un grand retable de marbre du XVIIè siècle servant d’écrin à la statue de Notre Dame des Ardents en albâtre blanc du XIVè siècle.
Notre-Dame des Ardents est créée de toute pièce au XIXè siècle. Elle traduit la ferveur à Marie, apparue à deux ménestrels dans la cathédrale pour guérir les malades du Mal des Ardents, par le don d'un cierge miraculeux. Ses gouttes de cire, mêlées à de l’eau étaient salutaires . Le reliquaire, les statues, le grand autel décoré de mosaïques ainsi que les vitraux, se rapportent à Marie et à ses bienfaits. L’église, bâtie suivant les plans de Clovis Normand est construite dans un style roman fleuri La grande statue de Marie en marbre blanc, au dessus de l’autel, fut couronnée de bijoux collectés après la Grande Guerre, pour honorer sa protection, car l’église, ainsi que le quartier, furent peu touchés par les bombes.
L’abbatiale et l’Abbaye St. Vaast. sont parmi les rares édifices à avoir échappé aux actes iconoclastes. Tous les deux furent reconstruits par les moines pendant la deuxième moitié du XVIIIè siècle. L'église devient la nouvelle cathédrale d’Arras, consacrée en 1833 par Monseigneur de la Tour d’Auvergne, évêque en 1802. Détruite lors des bombardements de 1915 à 1918, elle est reconstruite à l’identique par Pierre Paquet, architecte en chef de la reconstruction, et inaugurée à nouveau en 1934. La cathédrale forme, avec l’abbaye Saint-Vaast, le seul ensemble néo-classique bénédictin complet en Europe.