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																					lun 9.30 - 17.30  
														
																								mar 9.30 - 17.30  
														
																								mer 9.30 - 17.30  
														
																								jeu 9.30 - 17.30  
														
																								ven 9.30 - 17.30  
														
																								sam 9.30 - 17.30  
														
																								dim 10.00 - 16.00  
																				
Concert de carillon chaque dimanche soir pendant l'été.
Info : www.beiaardpeer.be ou à l'office du tourisme de Peer.
toerisme@peer.be +32 11 61 16 02
L’histoire du « Géant de la Campine » débute en 950 près d’une modeste église en bois. Au XIe siècle, un édifice en pierre est construit, dont des vestiges subsistent à l’est de l’église actuelle. En 1392, on érige la plus haute tour de la Campine limbourgeoise, intégrée à l’enceinte de la ville. Le transept date de 1422, comme l’indique l’inscription au-dessus de la « porte du Paradis », côté sud.
La tour servit de refuge pendant les guerres. Le 13 mai 1483, 1500 Campinois périrent lors d’un affrontement entre les troupes de G. de la Marck et celles de Jean de Horne. L’église gothique fut incendiée en 1572 par les Autrichiens, puis en 1599 par des Espagnols mutinés, et endommagée en 1654 par les troupes de Lorraine. Les pierres de marne rougies témoignent encore des flammes.
En 1825 survint « l’incendie des moustiques » : les habitants de Peer crurent voir de la fumée, mais il s’agissait d’un essaim. Ils tentèrent de l’éteindre, gagnant le surnom de « pompiers des moustiques ».
La reconstruction néo-gothique s’étend de 1840 à 1905. Le carillon, installé en 1992, devient le plus grand du pays en 1999. Des concerts ont lieu chaque dimanche soir d’été.
La tour abrite aussi un musée : au 2e étage, le mécanisme de l’horloge de 1875 ; au 3e, la chambre des cloches avec « Marie » (1641) ; au 4e, le carillon de 64 cloches.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
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							Cinq vitraux de 1913 ornent le chœur des prêtres, chacun illustrant deux figures : Alphonse et Catherine, Philippe et Pierre, Trudo et Joseph, Goderide et Mathanée, ainsi que le Sacré-Cœur apparaissant à Marguerite Marie Alacoque. Un vitrail au-dessus du porche montre saint Trudo avec l’écusson de Peer. Missionnaire au 7e siècle, il est lié au Limbourg. Les nefs latérales évoquent les peines et joies de Marie.
Dans les stalles des prêtres figurent deux œuvres majeures de Louis Hendrix : "Le Baptême de Jésus par Jean-Baptiste" et "Jésus montre son cœur", peintes sur bois au XIXe siècle. Hendrix, peintre religieux très prisé et primé, vit sa renommée décliner avec la fin du néogothique, entraînant un désintérêt pour son œuvre après sa mort.
Dans l’espace sous la tour, plusieurs statues séculaires sont exposées. La statue polychromée en bois de "Jésus sur la pierre froide" (début XVIe) montre Jésus épuisé, assis avant la crucifixion, avec tristesse et résignation. L’artiste anonyme le représente avec des nattes juives. En face, Notre-Dame avec l’enfant (XVe, pierre polychromée). À l’arrière, statues en bois (XVIIIe) et une peinture du XVIIe.
La tour, aménagée en musée, présente au 1er étage des trésors d’église : chasubles, reliques, argenterie. Au 2e, des clochers mécaniques des églises de Peer, Linde, Kleine-Brogel et Wyckmaal. L’horloge de Peer (1875), restaurée, est unique en Flandre. À l’étage, un trésor en bronze ravit les amateurs de musique : le carillon.