01 avril - 31 octobre
lun -
mar 13.00 - 17.00
mer 13.00 - 17.00
jeu 13.00 - 17.00
ven 13.00 - 17.00
sam 13.00 - 17.00
dim 13.00 - 17.00
01 novembre - 31 mars
lun -
mar 13.00 - 16.00
mer -
jeu 13.00 - 16.00
ven 13.00 - 16.00
sam 13.00 - 16.00
dim 13.00 - 16.00
+32 15 29 40 30
L'église baroque des Saints-Pierre-et-Paul a été construite en 1670 par la communauté jésuite de Malines. Celle-ci dédia à l'origine le sanctuaire à saint Ignace et à saint François-Xavier. Depuis 1659, la communauté a été en possession d'une très précieuse relique, notamment un morceau du bras de saint François-Xavier, un Jésuite, apôtre des Indes, des îles Moluques et du Japon. Avec ce bras, il aurait baptisé des milliers de personnes. L'importante venue de pèlerins imposa une église plus spacieuse.
Après la suppression de la Compagnie de Jésus au 18e siècle, l'église fut transformée en paroisse des Saints-Pierre-et-Paul.
L'intérieur et les œuvres d'art ont été en grande partie conservés. C'est ainsi que l'église des Saints-Pierre-et-Paul présente encore le seul intérieur baroque intact d'une église dans les Pays-Bas Méridionaux, datant de l'époque de l'installation des Jésuites.
Lorsqu'on pénètre dans l'église, on est frappé par la richesse de l'intérieur. Les murs latéraux sont décorés d'une impressionnante série de tableaux De riches confessionnaux sculptés recouvrent tout l'intérieur. Le chœur regorge de statues et de décorations.
La restauration intérieure de l'édifice fut terminée en 2015. Depuis lors l'église s'offre à nouveau dans toute sa somptuosité à l'admiration. Dans une phase ultérieure, les tableaux à leur tour feront l'objet d'une restauration.
L'église des Saints-Pierre-et-Paul est gérée comme les autres sept églises historiques de Malines par l'asbl «Torens aan de Dyle» en collaboration avec le ville de Malines.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Tourisme Malines
Remarquez la statue de marbre représentant la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus dans la chapelle latérale gauche. Pas tellement à cause de la valeur artistique, mais à cause de l'artiste. Après tout, la statue est de Maria Faydherbe (17e s). Une femme artiste était très spéciale à cette époque.
Quatorze confessionnaux dans une église paroissiale ? Y a-t-il tant de pécheurs à Malines ? La légende veut que l'église ait eu autant de confessionnaux parce qu'elle était proche du Veemarkt (marché aux bestiaux) et qu'il y avait beaucoup de mensonges et de tricheries lors de la vente du bétail.
La vraie raison ? L'église Saint-Pierre-et-Paul était à l'origine une église de pèlerinage et on y trouvait de nombreuses reliques. Si vous vouliez les toucher, vous deviez être libre de tout péché. D'où le grand nombre de confessionnaux.
La chaire finement élaborée symbolise la mission de saint François-Xavier dans les quatre continents. À cette époque (fin du XVIe siècle), l'Océanie n'avait pas encore été nommée cinquième continent. Regardez comment l'Europe a été présentée, avec la corne d'abondance et la sagesse du livre.
Dix scènes décrivent les tâches du missionnaire. Dans la première (à gauche), il porte un petit Indien sur le dos, symbole de son sacrifice. Dans la seconde, nous voyons les symboles du pèlerin : une besace, un bâton avec une gourde, un chapeau. Les missionnaires parcourent le monde comme des pèlerins, c'est ce que l'on pense ici.
Dans le cadre de la restauration en cours, la crypte remarquable sera également aménagée et rendue accessible. Elle s'étend sur toute la largeur de l'église. Environ quatre-vingts jésuites morts à Malines aux 17e et 18e siècles y sont enterrés.
Une série de dix toiles particulièrement volumineuses - toutes mesurant 3,50 m sur 4,75 m ! - est dédié à la vie missionnaire de François-Xavier, qui a fait des miracles de son vivant. En 1798, les dix tableaux ont été enlevés des murs et ensuite accrochés dans le désordre (d'autres peintures de l'église sont également consacrées à la vie de saint François).
Dans le quatrième tableau de gauche, à l'entrée, François-Xavier agenouillé explique à un monarque indien quelle est sa mission. Il lui montre un livre (sans doute l'évangile). Le roi, comme quelqu'un de sa suite, porte la coiffe de plumes qui, aux yeux de l'Occident, le caractérise comme un Indien. La scène se déroule dans un... bâtiment baroque (François était actif en Asie. Pendant cette période, aucune distinction n'a été faite dans le sud des Pays-Bas entre les "Indiens d'Amérique" et les "Indiens de l'Est").