01 mai - 30 septembre
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L'église néo-classique Saint-Blaise est située au centre d'un paysage champêtre protégé. Elle est entourée d'un cimetière dont les sentiers sont bordés par des tilleuls têtards. Sept soldats anglais y sont enterrés. L'ensemble, reflétant une atmosphère recueillie, est entouré d'un mur de cimetière chaulé et clôturé de grilles en fer forgé.
Le village et le sanctuaire de Saint-Blaise sont déjà mentionnés en 988. Les recherches archéologiques ont démontré que ce village des polders, minuscule et intact, est une des plus anciennes colonies de peuplement de la côte.
Au cours des 13e et 14e siècles la petite église primitive en bois fut remplacée par une église-halle gothique. Celle-ci fut fortement endommagée lors de la guerre des Gueux (1566-1585). Faute d'argent, elle ne fut que partiellement restaurée. Vers la fin de 1788, l'état de la construction se trouvait à ce point délabré que l'on opta pour la construction d'une toute nouvelle église paroissiale. Les travaux ne furent achevés qu'en 1834. Depuis lors, le village dispose de l'église actuelle à trois nefs et tour ouest.
L'intérieur néo-classique est sobre, plâtré et peint en blanc. Il présente une voûte en berceau. On y conserve de précieux tableaux et des statues des 17e et 18e siècles. Le mobilier date en majeure partie du 18e siècle.
Un dépliant "De Heilige Blasiuskerk van Vlissegem, een charmant plattelandskerkje" est disponible à l'Office du tourisme.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Les deux vitraux dans le choeur datent de 1931. Ils proviennent de l'atelier Peene - Delodder de Bruges.
Des vitraux sont une expression artistique principalement inhérente à la culture chrétienne.
En l'occurrence il s'agit ici de l'Annonciation à Marie et de la Naissance du Christ.
Ce tableau sur toile date du 17e siècle. Il rappelle le passage des Ecritures où quelques pharisiens posent la question à Jésus s'il faut payer l'impôt à l'empereur. Jésus, qui connaissait leur perfidie, leur donna comme réponse: « Donnez à l'empereur ce qui revient à l'empereur et à Dieu ce qui revient à Dieu ».
Ce meuble en chêne date de 1777. La date se trouve en haut de la partie avant de la cuve. La sculpture du bois, notamment dans la rampe d'escalier et sur le panneau arrière, est l'oeuvre du sculpteur brugeois Dominicus Dalsi. Dans la rampe d'escalier sont sculptés les attributs papaux : tiare, crosse croisée, clefs, anneau du pêcheur. La chaire de vérité a été fabriquée par Ambrosius Lauwerijns avec l'aide de son commis François Corneilly.
Au-dessus de l'autel dédié à saint Blaise se trouve sa statue où il est représenté en évêque. La statue polychrome en bois date du 18e siècle.
Un reliquaire polychrome en bois du 18e siècle contient une relique du saint. Ce reliquaire artistique de style rococo est soutenu par des pieds en forme de volutes avec des têtes d'angelots. Sur la partie supérieure se trouve saint Blaise avec un outil dentelé. Dans le socle on trouve l'osculatorum contenant la relique du saint.
Ils sont en marbre et présentent une cuve ronde sur une colonne. L'ensemble est couvert d'un couvercle en forme de cloche en cuivre léger, datant de 1830, et acheté chez l'orfèvre Pieter Naert à Bruges.
Le nouvel instrument provient de l'atelier Peteghem, facteur d'orgues gantois réputé. Malgré des modifications et des adaptations, il contient encore une imposante partie des tuyaux réalisés par Peteghem.
Un nouveau jubé fut construit par le menuisier de Vissegem Jacob Quagebuer. Le meuble de l'orgue a été réalisé par Antonius Knockaert. On fit reculer l'instrument vers l'arrière en 1992 en avançant le clavier et le siège de l'organiste. Le jubé fut surélevé en 1940 et on apposa sur le balcon un bas-relief en bois de sainte Cécile, patronne de la musique.