Saints-Pierre-et-Paul
Rue des Frères Germay 4
6960 Dochamps (Manhay)
Eglise | 1644 | Roman | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 juin - 30 juin
lun -
mar -
mer -
jeu -
ven -
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
01 juillet - 31 août
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
01 septembre - 16 septembre
lun -
mar -
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jeu -
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sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
Offices religieux
samedi 18.30
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Description
L’édifice au cœur du village ne manque pas de charme campagnard, entourée d’un cimetière emmuré et de végétation. On a fêté en 2011 le millénaire de la paroisse et à cette occasion, l’édifice a été repeint avec bonheur à l’intérieur. Ces travaux contribuent à l’agrément des fidèles et des visiteurs. Aujourd’hui, le bâtiment en pierres du pays est comme neuf. C’était bien nécessaire après les terribles destructions endurées notamment lors de la bataille des Ardennes en 1944.
Suivant une charte de 1011, une église existait déjà à Dochamps. Une dalle encastrée dans un mur rappelle aussi une autre destruction en 1642, suivie par une restauration effectuée grâce à l‘entregent de deux enfants du pays, les frères Lamornainy, prêtres, et dont l’un, Guillaume, était le confesseur de l’empereur Ferdinand II.
On remarquera à l’intérieur le plafond en stuc réalisé en 1955 et les lambris en bois sculpté, oeuvres de Victor Demanet. Egalement quelques belles statues en bois, celle du Christ en croix (XVIIIe), ou de saints populaires comme Roch ou Antoine (XIXe), ainsi que les fonts baptismaux ( XVIIe).
Fiche découverte en famille
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Photos
Éléments remarquables
Porte d'entrée
Cette porte massive pourrait bien être celle d’origine. Elle est en chêne et garnie de gros clous à tête carrée. L’ouverture supérieure est entourée d’élégantes colonnettes, protégées par de gros barreaux de fer. On peut distinguer la date de reconstruction de l’église "1644" gravée sur le linteau surmontant cette porte. Elle est un des rares éléments mobiliers de l"église qui ont survécu aux dégâts occasionnés lors de la Bataille des Ardennes, en décembre 1944.
Dalle commémorative
Cette dalle de marbre noir, datée de 1660, rend hommage aux deux frères Germay dit "Lamormainy", tous deux jésuites et natifs du village de Lamormenil tout proche, qui ont récolté les fonds nécessaires à la reconstruction de l'église après sa destruction en 1642. Cette dalle se trouve actuellement dans le narthex mais elle était autrefois scellée dans le chœur. Elle y fut sans doute placée dans le cadre de la consécration de l'église rebâtie, le 1er octobre 1660, par Jean-Antoine de Clavier, suffragant du Prince-Evêque de Liège.
Le plafond
L'ancien plafond en stuc peint a entièrement été démoli en 1944. Le plafond actuel, terminé en 1956, est l'oeuvrede l'artiste Victor Demanet, réputé comme médailleur et pour ses sculptures de bronze. Il reprend les mêmes motifs de l'ancien plafond. Il est constitué, comme jadis, de cinq grands médaillons traités en bas-relief et de deux médaillons plus petits ornant les transepts. Les parties incurvées du plafond sont décorées de quinze médaillons représentant les douze apôtres, le Christ bénissant, la Vierge et saint Jean-Baptiste. Au-dessus du chœur, cinq petits-bas reliefs représentent l’agneau mystique entouré des quatre évangélistes.
Les lambris et le jubé
Ils sont l'oeuvre, comme le plafond, de l'artiste Victor Demanet et réalisés en chêne par l'atelier d’art de l’abbaye de Maredsous. Le jubé est composé de neuf médaillons représentant des saints et saintes liés, de près ou de loin, à la musique, ainsi que les armoiries du pape Pie XII et de l'évêque Mgr André-Marie Charue. Les lambris sont composés de trente-deux médaillons de saints et saintes. Le saint Victor du transept droit et la sainte Jeanne à droite du choeur (seul médaillon signé et daté "1956") seraient des portraits de l’artiste et de son épouse Jeanne Morue.
Le maître-autel
L'ancien maître-autel qui datait du début du 18e s. a été
détruit en 1944. L'actuel provient de l’église Saint-Martin
de Forrières. Il est daté de 1701 et est de style
comparable à l'ancien.
Admirez le "Calvaire avec Marie-
Madeleine" du 17e-18e s. qui est peint derrière le
tabernacle. Cette peinture vient d'être restaurée dans ses
tons vifs originaux.
Ce maître-autel a été acquis par la Commune lors de la démolition de
l’église Saint-Pholien de Liège en 1910.
La charte de Baldéric II
Datée du 29 novembre 1011, cette charte établie sous Baldéric II, prince-évêque de Liège (1008-1018), donne à la collégiale Sainte-Croix de Liège l’église de Dochamps et ses revenus pour l’entretien des frères ou chanoines de cette collégiale. L’église de Dochamps fut depuis lors liée à cette collégiale (collateur et décimateur) jusqu’à la fin du 18e siècle (donc durant près de 800 ans). Il est à noter qu'il s'agit de la plus ancienne mention connue du village de Dochamps dans un texte, ce qui en fait un village plus que millénaire.
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