01 avril - 31 octobre
lun 8.00 - 18.00
mar 8.00 - 18.00
mer 8.00 - 18.00
jeu 8.00 - 18.00
ven 8.00 - 18.00
sam 8.00 - 18.00
dim 8.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 8.00 - 17.00
mar 8.00 - 17.00
mer 8.00 - 17.00
jeu 8.00 - 17.00
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semaine : 8.30
dimanche : 9.30
Messes avec orgues
Ce joyau d’architecture médiévale s’inscrit dans une longue histoire. Audomar (ou Omer), saint évangélisateur, évêque de Thérouanne au VIIe siècle, construit à Sithiu, village situé dans les marais de l’Aa (future ville de Saint-Omer), une chapelle dédiée à la Vierge dans laquelle il est inhumé.
Continuant son œuvre, des chanoines élèvent au cours du XIe siècle une collégiale romane, centre important de production intellectuelle et artistique. A partir du XIIIe siècle, elle se transforme pour devenir un exceptionnel édifice gothique. Sa construction s’étalant sur quatre siècles, on peut y admirer toutes les nuances de l’art gothique, ce qui en fait l’un des plus somptueux témoins de l’art gothique des provinces du Nord.
Au XVIe siècle, la collégiale devient cathédrale suite au transfert d’une partie du territoire de l’évêché éteint de Thérouanne, ville rasée par Charles Quint. Mais la décision de réinstaller Arras au rang d’évêché par le concordat de 1801 fait de l’ancienne cathédrale une simple église. Au XIXe siècle, pour honorer la vitalité du pèlerinage à Notre-Dame des miracles, Pie IX lui donne le titre de basilique.
Notre-Dame de Saint-Omer surprend également par la quantité et la qualité de son mobilier : un impressionnant buffet d’orgue, une très rare horloge astrolabe, et la Descente de Croix de Rubens. Sans oublier un important patrimoine funéraire : le cénotaphe de St-Omer, le célèbre tombeau d’Erkembode « le saint qui fait marcher » ou le Mausolée d'Eustache de Croÿ, œuvre majeure de Jacques Du Broeucq.
Magnifique et unique horloge astronomique médiévale datant d’avant 1378 et toujours en fonctionnement. En 1555 les chanoines confient à Pierre Enguerran, horloger audomarois le soin de « faire et construire une horloge en mettant à son profit la récupération de l’ancienne ». L’aiguille qui porte le soleil nous indique l’heure, le mois, le quantième du jour et le signe du zodiaque. C’est aussi une horloge astrolabe qui nous donne la place, en continu, de 8 constellations. C’est aussi une horloge astrologique avec les signes du zodiaque, leurs quantième et les 12 maisons. Tout ceci avec une mécanique, multiséculaire, composée uniquement de 25 pièces en mouvement.
(d'après Bernard D., conservateur de l'horloge de la cathédrale de Saint-Omer)
Sculpture monumentale du XIIIe siècle, provenant du portail occidental de l’ancienne cathédrale de Thérouanne. Ce groupe sculpté composé de trois statues - un Christ en majesté, allégorie du Jugement dernier, la Vierge et saint Jean - est mis en valeur par le jeu de la perspective.
Monument funéraire, sans corps, élevé en mémoire d’une personne, le cénotaphe de saint Omer représente son gisant et les miracles qu’il a accomplis. Les jours de fête, on y introduisait les reliques du saint.
Le buffet baroque date de 1717, il est l’œuvre des frères Piette, maîtres-sculpteurs de la région. Lors de sa restauration le facteur d’orgue Aristide Cavaillé-Coll réalise son chef-d’oeuvre : un grand orgue romantique comprenant 50 jeux et 3.300 tuyaux. Un remarquable décor sculpté vient compléter l’impres- sionnant buffet.
« Le saint qui fait marcher », abbé de Saint-Bertin et évêque de l’immense diocèse de Thérouanne, qui s’étendait de la Somme à Ypres, saint Erkembode doit son surnom au fait qu’il a parcouru inlassablement son diocèse pour les plus pauvres, finissant paralysé à la fin de sa vie. Les nombreuses chaussures déposées sur son tombeau, en grès du VIIIe siècle, sont le témoin d’une croyance populaire selon laquelle le saint vient en aide aux enfants et personnes qui ont du mal à marcher.
Placée à l’origine dans une chapelle sur la Grand Place ce n’est qu’en 1785 que cette sculpture datant de 1200 en bois doré intègre la cathédrale. Elle est l’objet d’une vénération toute particulière de la part des des audomarois lors de la Neuvaine en septembre. Ses miracles sont racontés sur les colonnes du transept.