01 janvier - 31 décembre
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Elle date de 1787-88, reconstruite en moyen appareil de tuffeau, avec un toit à long pans couvert d’ardoises. L’intérieur est éclairé par trois ouvertures en plein cintre sur la façade nord et deux autres en façade sud. Deux portes permettent l’accès à l’intérieur, à l’ouest et au sud. Ces portes sont surmontées d’un fronton triangulaire et d’un oculus pour l’entrée principale. À l’intérieur, le plafond est composé de lambris plat.
Cette nef a été construite dans un style architectural très sobre, contrairement au reste de l’église dont les plafonds s’élèvent en croisées d’ogive.
Au milieu du XIXe siècle, l'état général de l'église est préoccupant. Les crues de 1843 et de 1856, dont les repères sont encore visibles dans la nef auraient contribué à cette dégradation. L’état de santé dégradé de trois prêtres provoquait par l’insalubrité de l’édifice amène l’évêque a ordonné des réparations immédiates au bâtiment, ou de devoir détruire l’édifice au profit d’une nouvelle église à construire en partie haute de la commune de Montsoreau. Devant ce choix et face aux coûts que cela représenterait, le conseil municipal préfère mener les restaurations. C’est l’architecte Ernest Piette qui les conduit à partir de 1863.
En 1866, le territoire est inondé. La Loire s’invite à nouveau dans la nef, comme l’atteste la marque de crue toujours conservée.
Situé au-dessus de la porte principale de l’édifice, il est doté d’un vitrail en dalles de verre travaillées par écaillage et assemblées par réseau de ciment. Au centre sont représentées les armes de Montsoreau par la croix dans l’écusson et les trois fleurs de lys dans un bandeau bleu.
Ce vitrail a été réalisé au début des années 1960 par Alain Cléry, prêtre et vitrailliste de formation.
De facture contemporaine, les vitraux du chœur et de l’abside ont été offerts par la famille Bruneau-Bucaille en 1878, à la suite de la mort tragique de leur fille et de leur petite-fille. Dans le chœur, le vitrail central est consacré au Sacré Cœur et les baies latérales représentent sainte Thérèse et sainte Marguerite, les saintes patronnes des disparues. Un autre vitrail représente sainte Jeanne d’Arc auréolée en prière devant une croix monumentale entourée par la campagne et une église en arrière-plan. Deux autres baies représentent des épisodes de la vie du Christ dans des médaillons.
Aujourd’hui, ces vitraux souffrent du temps qui passe et des intempéries, une souscription est lancée pour leur restauration, avec le soutien de la Fondation du Patrimoine.
Cette crucifixion est une copie de celle conservée à l’abbaye de Fontevraud (voisine de la commune), et qui était autrefois conservée dans l’église de Montsoreau à la suite de la dispersion du mobilier abbatial au moment de la Révolution française. Elle date de la première moitié du XVIe siècle.
Un ensemble de stalles, dont la tradition fait remonter leur présence à Montsoreau au moment du dépouillement révolutionnaire de l’abbaye de Fontevraud, est aujourd'hui disposé dans le chœur. Il s'agit de stalles en bois, sans doute de la fin du XVe siècle, dont les miséricordes et appuis-main sont sculptés d'ornements végétaux et de grotesques. Cet ensemble est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1902.
De forme polygonale, cet ensemble d’un seul bloc de pierre constitue les anciens fonts baptismaux de l’église. Ils ont été plusieurs fois déplacés et enfin installés sous l’arc obturé qui permettait le passage entre l’avant-chœur et l’ancienne chapelle Notre-Dame.