01 juillet - 31 août
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sam 14.00 - 18.00
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samedi 18.00
Pour apprécier cette petite église, la plus ancienne de la ville de Montreuil puisqu’une mention est faite de son existence à la fin du XIe siècle, il faut ouvrir la porte de l’édifice : vous admirerez un édifice totalement baroque reconstruit en 1771 et désorienté (un chœur placé à l’ouest) pour des motifs d’accessibilité.
Les précédentes municipalités ont rendu tout son lustre extérieur et intérieur à cette église consacrée à l’ermite breton Josse parce que la tradition le fait séjourner vers l’an 650 dans ce val de Canche avant de fonder un ermitage à Saint-Josse-sur-Mer.
Daté de 1899 et sculpté dans du marbre blanc de Carrare, comme les deux anges qui l’entou-rent, ce maître-autel est une commande passée par l’abbé Siméon Fourcy à Louis Noël, sculpteur et prix de Rome. Cet autel est orné de deux médaillons sur lesquels figurent deux scènes de la vie de saint Josse : à droite, la guérison de Juliule sur la colline de Bavémont à Airon-Saint-Vaast en 650 ; à gauche, la vision lors d’une Eucharistie alors qu’il rentrait de la ville éternelle.
Le pays de Montreuil, un écrin pour trois saints : Benoît- Joseph Labre (1748-1783), Gengoult (703-763) et Josse (593-669).
De plan très sobre avec une nef composée de 7 travées et se termi¬nant par un chevet à trois pans, l’église reste spacieuse et claire grâce aux nombreuses ouvertures.
Le carrelage de marbre sur le sol remplace le pavage de l’ancienne église médiévale sur lequel se trouvaient des dalles funéraires. L’une d’entre elles, toujours visible près du baptistère date de 1247 et se distingue par une épée sur la face principale. À l’entrée se trouve également un bénitier du XIIIe siècle, fait de mortier en grès brun et monté sur une colonnette à chapiteaux ornés de crochets.
Installé à la place de l’ancienne entrée lors de la reconstruction « à l’envers » de l’édifice, cet espace est composé de divers éléments telles que les boiseries des murs, les stalles néoclassiques, la chaire représentant les quatre évangélistes et leurs symboles. Au fond de l’abside est accroché un tableau, inscrit à l’Inventaire des Monu¬ments Historiques, représentant l’Annonciation et rapporté par le chanoine Mailly.
Surbaissée de quelques mètres au moment de la reconstruction de l’église au XVIIIe siècle, elle est l’objet d’une restauration en 1899-1900, reprise en 2010, en style Louis XV dit rocaille. L’utilisation du plâtre permet une décoration en stuc clair pour les rosaces, agrafes et nervures de ces voûtes, qui reposent sur des pilastres à chapiteaux ioniques.
Ces verrières modernes, non figura¬tives sont toutes identiques. Elles ont été installées en 1969 à la suite de la disparition des vitraux anciens soufflés le 4 septembre 1944, jour de la libération de la ville, lorsque les Allemands ont fait sauter le pont routier sur la Canche près du chemin de fer de la ville basse. Elles sont l’oeuvre d’un verrier de Lambersart, J. Laurent.