01 juin - 30 septembre
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sam 14.00 - 18.00
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01 décembre - 07 janvier
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01 avril - 31 mai
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samedi 18.30
dimanche matin (une fois / mois)
Située au cœur de la commune d’Hermaville, labellisée « Village-Patrimoine », dans un cadre verdoyant et authentique, l’église Saint-Georges est inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 1926. L’édifice a été reconstruit en 1782 (nef et choeur) à l’emplacement de l’ancienne église, dont on connaît l’architecture grâce notamment à la gouache des Albums de Croÿ (n°18) représentant le village au début du XVIIe siècle.
Pour accéder à l’édifice, il faut tout d’abord traverser l’ancien enclos paroissial, et avant d’entrer n’oubliez pas d’admirer le grand « clocher-porche » et sa flèche à crochets sculptés, datant de 1629.
À l’intérieur, le visiteur est surpris par la luminosité et la légèreté de l’édifice en dépit de ses dimensions importantes pour une église de village.
De style néoclassique, dépourvue de transept, elle comporte trois nefs abondamment éclairées par des vitraux contemporains. Aux murs, des bannières rappellent l’existence depuis la fin du XIXe siècle d’une dévotion locale au « Sacré-Coeur ». Dans le chœur, deux statues en bois d’art populaire représentent saint Antoine et saint Nicolas, puis des fonts baptismaux « Renaissance », un banc de communion du XVIIIe siècle, un chemin de croix en belle céramique, un lumineux petit vitrail aux armes du maréchal Randon, sont quelques-uns des éléments d’un décor qui étonne par sa grande sobriété.
L’église est le point de départ de promenades dans le village et la campagne environnante.
Les statues en bois sculpté qui ornent le chœur datent du XVIIIe siècle. L'une pourrait représenter saint Nicolas, l'autre est une statue de saint Antoine du Désert, représenté avec le Livre et un cochon.
C'est, semble-t-il, à la fin du XIVe siècle, que l'on prend l'habitude de représenter saint Antoine accompagné d'un porc.
Le cochon ne rappelle pas la vie du saint mais fait référence aux Antonins, ordre fondé en 1095.Ces religieux élevaient des cochons pour nourrir les pauvres. Le lard qui entrait dans la composition d'un baume passait pour avoir des effets bénéfiques pour soigner les malades atteint du mal des ardents ou mal de Saint-Antoine.
D'une grande sobriété, simplement ornés d'un décor de corde tressée, ils pourraient provenir de l'ancienne église d'Hermaville, dont la destruction fut décidée en 1762 en raison de sa vétusté. L'église actuelle date de 1782.
Cette bannière du XIXe ou XXe siècle, rappelle l'existence d'une dévotion locale au "Sacré-Cœur", instituée en 1878, à l'initiative de l'abbé Modeste Lefebvre, alors curé de la paroisse.
Jusqu'à une période récente, le pèlerinage en l'honneur du Sacré-Cœur prenait la forme d'un triduum qui s'achevait le quatrième dimanche de juillet.
Actuellement il se limite au samedi et au dimanche de ce même week-end.