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De l’église romane primitive à nef unique terminée par un chevet plat, un curé bâtisseur, Toussaint Durand, soutenu par la communauté villageoise, a fait au XVIIème siècle un édifice imposant dont la tour, élevée en 1632, constitue la signature.
La nef principale a été prolongée par un chœur en hémicycle. Deux bas-côtés, soutenus par des contreforts à pinacles, ont été ajoutés vers 1625. Ils ouvrent sur le vaisseau central par huit arcades en plein cintre, supportées par des colonnes cylindriques. L’imposant clocher hexagonal en pierre calcaire compte quatre niveaux d’élévation dont le dernier est ceinturé d’une balustrade. Il est couvert d’un dôme en pierres appareillées en écailles et couronné d’un lanternon à fleur de lys.
Cette cuve octogonale en étain et plomb que l’on plaçait dans les fonts baptismaux en pierre témoigne de la profusion ornementale de l’art de la Renaissance. Il s’agit d’une œuvre de transition avec l’art gothique comme le soulignent ses huit panneaux à plis de serviette séparés par des contreforts à crochets. Elle est complétée par quatre têtes de lion portant des crochets et son couvercle est décoré d’une moulure torsadée.
Toussaint Durand, curé de Courgeon, décide de fonder en son église une confrérie du Rosaire de la Charité pour assister les inhumations de tous les habitants de la paroisse. Cette fondation est acceptée le 10 novembre 1624 par monseigneur Berthaut, évêque de Séez.
Sur cette sculpture en bois polychrome du XVIe siècle, la Vierge est couronnée. L’Enfant-Jésus, posé sur le bras gauche de la Vierge, tient le globe crucifère dans sa main gauche. Cette œuvre est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1994.
Œuvre du XVIIe siècle, ce maître-autel est en pierre blanche, peinte et dorée qui barre le vaisseau en deçà de la première travée du fond du chœur. L’ensemble est composé d’un autel décoré d’un agneau et d’un retable à deux niveaux. Au premier niveau, un tableau représentant l’Assomption de la Vierge orne le centre. Il est entouré de part et d’autre par deux colonnes cannelées aux chapiteaux corinthiens supportant un fronton brisé. De chaque côté, dans une niche se trouvent une statue de saint Joseph (gauche) et une de saint Santin (droite), saint patron de l’église. Au second niveau, une statue de la Vierge à l’Enfant est entourée par deux tableaux.
L’ensemble est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1968.
La rosace nord porte la date de 1633, elle a été réalisée en 1901 par le peintre-verrier Émile Bazire d’Argentan. Au centre, la Vierge Marie est représentée en portrait. Elle est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1975.
Une seconde rosace représente le Christ en portrait également.
La tour hexagonale de l’église compte quatre niveaux d’élévation entre 1620 et 1623, le tout couvert d’une coupole en 1629 et la lanterne du dôme en 1632. Le dernier étage abrite le beffroi portant les trois cloches.
Il est possible de se promener à l’extérieur de la tour par un chemin protégé par une balustrade de pierre. Aux quatre angles de celle-ci, des pinacles ont été installés pour servir de points d’appui aux arcs-boutants appuyés sur le soubassement de la coupole.
Le clocher est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1909 et l’église depuis 1926.
Grâce à ce circuit plongez au coeur de l'âge d'or du Perche. De Mortagne-au-Perche à Courgeon en passant par Loisail vous découvrirez des trésors d'art religieux du XIVe au XVIe siècle aussi riches que variés.