01 janvier - 31 décembre
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mer 7.30 - 20.00
jeu -
ven 7.30 - 20.00
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L’actuel couvent, plus petit, fut construit derrière l’église, au sein du complexe commercial. L’église, de style néogothique lombard, fut conçue par Menge (1860) et achevée par Cuypers. Sa façade restaurée en 2010 présente les statues de la Vierge du Mont Carmel, saint Joseph et sainte Thérèse d’Avila, patrons de l’église.
À l’intérieur, les vitraux du XIXe siècle dans le chœur représentent Thérèse d’Avila, la Vierge, Jean de la Croix et quatre anges tenant des rouleaux bibliques liés à saint Joseph. Les vitraux latéraux, en verre éclaté et béton, furent réalisés en 1959 par les moines de Fleury, d’après les dessins du frère Eloi Devaux. De 1956 à 1962, la décoration intérieure fut renouvelée.
Le crucifix suspendu au presbytère, probablement du XVIe siècle, rappelle le sacrifice et la résurrection du Christ. Sur la voûte de l’abside veille la Vierge du Mont Carmel, remplaçant une statue polychrome du XIVe siècle conservée au couvent.
Le chemin de croix en céramique fut réalisé en 2011 par le frère Serafino Melchiorre. L’orgue du jubé, construit en 1869 par Merklin-Schütze, fut restauré en 1934, 1962 et 2000.
Façade néogothique incurvée du XIXe siècle, en triptyque, avec double escalier à balustres menant au perron. Le portail porte le blason du Carmel et sa devise : « Je suis rempli de zèle pour le Seigneur… ». Sur l’ocre orné de pinacles, trois statues : en haut, Notre-Dame du Mont Carmel veille sur la ville ; plus bas, sainte Thérèse d’Avila et saint Joseph, patrons de l’église.
De style néogothique, ce baptistère de l’église Sainte-Barbe (Bruxelles), placé au début de l’allée centrale, symbolise le baptême comme entrée dans la vie chrétienne. Le pied carré évoque l’universalité, la cuve octogonale les 7 jours de la Création + 1, signe de vie nouvelle. Une inscription gothique tirée de Marc 16 orne la vasque : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé… »
De jour, le regard s’élève vers les vitraux (XIXe s.) : Vierge à l’Enfant, Vierge du Carmel transmettant le scapulaire à saint Simon Stock, entourée de Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. Le soir, les spots révèlent le crucifix suspendu (XVIIe s.) : « Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi ». La table eucharistique témoigne de la réforme liturgique après le Concile Vatican II (1962-1965).
Statues du XIXe siècle dédiées à saint Joseph et sainte Thérèse d'Avila. Joseph est couronné, signe d’une vénération locale : « Dieu couronne ses propres dons », rite effectué par un représentant du pape. Thérèse porte un chapeau de « Docteur de l’Église » avant sa reconnaissance officielle en 1970. Elle tient un livre et une flèche enflammée, plume symbolique du feu divin qu’elle veut transmettre.
Réalisés en 1959 à Saint-Benoît-sur-Loire, sur les dessins d’un moine de La-Pierre-qui-Vire, ces vitraux utilisent une technique née entre les deux guerres : écailler du verre coloré pour diffracter la lumière, assembler les éclats en mosaïque et les souder par du béton armé. La lumière, sujet central, nous touche et nous invite à passer de la matière lumineuse à la Lumière immatérielle.
L’orgue, conçu en 1869, a été agrandi et rénové en 1934, 1962 et 2000. En 1962, le facteur mêla styles romantique et classique. L’instrument repose sur un jubé néogothique. La frise du balcon porte les versets du Psaume 150 : "Laudate Dominum…" Louez Dieu dans son sanctuaire, par tous les instruments… Ce que font, depuis plus de 130 ans, des organistes de talent.