01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
dimanche 10.30
La première église attestée date du Xe s, elle est remplacée à la fin du XVIe siècle par une grande et vaste hallekerque (église halle) de style gothique tardif. Pendant la seconde guerre mondiale, l’église est incendiée et sa tour est bombardée puis dynamitée. Reconstruite à la fin des années 1950, l’église conserve importants éléments de l’ancienne église gothique : le chevet avec ses trois absides, l'élévation sud du chœur, le porche sud et le bras sud du transept, éléments classés MH.
Le matériau choisi, la brique de sable de couleur jaune, s’harmonise parfaitement avec les éléments anciens et donne à l’église un aspect lumineux que l’on retrouve également à l’intérieur. L’intérieur très dépouillé, éclairé par les vitraux jaune-orangé, met particulièrement en valeur le chemin de croix contemporain en céramique. Près des fonts baptismaux, on rappelle le souvenir du Père Frédéric Janssoone (1838-1916), originaire de la commune voisine de Ghyvelde, béatifié par Saint-Jean-Paul II.
Modelés au XVIIIe siècle en marbre noir, ces fonts baptismaux sont surmontés d’une sculpture en bois représentant le baptême du Christ. Pièce rare dont le socle tourne pour dévoiler la cuve baptismale où l’enfant sera baptisé sous le regard du Christ et de saint Jean-Baptiste.
Le chemin de croix date de 1959 et est l’oeuvre de Jeanne Champilou (1897-1978), artiste aux multiples talents : peintre, graveur et céramiste. En céramique polychrome les personnages semblent surgir de derrière le mur de brique jaune de l’église.
Dans une chapelle parallèle à la nef vous trouvez un monument unique et rare : où sont gravé dans le marbre, pour l’éternité, la liste des curés de Bergues depuis le XIIe siècle !
Surplombant l’ancienne croisée, l’orgue contemporain (1960), de la marque Muller, s’intègre parfaitement dans l’ensemble architectural de l’église.
Les vitraux contemporains, signé Max Ingrand et François Bertrand, sont admirables et prolongent le ton ocre des murs de brique de sable de l’église. Les vitraux le long des vaisseaux présentent les corporations et une Vierge couronnée accueillant les fidèles près de l’orgue, elle fait face a au saint patron de la ville : l’abbé saint Winoc (vers 640-717), un saint populaire, en Flandre, représenté au centre dominant la ville de Bergues, avec à sa gauche sa meule miraculeuse tourné dans ses vieux jours grâce à un ange. Enfin au dessus du porche et veillant sur la nef se trouve la représentation de saint Martin, auquel l’église est dédiée.
L’église de Bergues renferme bien des secrets, caché dans une petite chapelle, annexe de la nef, se trouve deux sculptures : la Vierge de Lourdes représentée devant la ville de Lourdes et saint Winoc représenté devant le pèlerinage de Bergues, commémorant le drapelet de saint Winoc, où la châsse du saint est immergée dans le canal et permit à un enfant noyé de réapparaître sur terre. Ces deux sculptures sont l’oeuvre de l’artiste berguois Maurice Ringot (1880-1951) à qui l’ont doit également le monument commémoratif de la Grande Guerre devant l’église.