Eglise | XVIII | | Culte catholique
Photomontage de la charpente, des voûtes et du clocher.
Vue d'Obeits (15h).
Des Obeits sont des écus funéraires/écus familiaux de la famille noble de Lalaing qui vivait au château de Zandbergen. Ces écus de famille remontent aux années 1600 et concernent des nobles qui y sont enterrés. On peut en déduire leur statut (comte, écuyer, marié, écuyer). Depuis deux ans, ils ont également une crypte à côté de l'église Notre-Dame.
Colonie de chauves-souris par Natuurpunt.
01 avril - 31 octobre
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 10.00 - 16.00
mar 10.00 - 16.00
mer 10.00 - 16.00
jeu 10.00 - 16.00
ven 10.00 - 16.00
sam 10.00 - 16.00
dim 10.00 - 16.00
L'église et le mur d'enceinte du cimetière sont classés depuis 1971. De l'église néo-gothique d'origine il ne reste que la tour du 13e siècle. L'église d'origine a été détruite en 1578 et ne fut reconstruite qu’en 1728.
Dans l'église se trouvent les armoiries de la famille de Lalaing. Leur château d'eau (Hof van Lier) est près de l'église. Une pierre tombale (1789) se réfère aussi à eux. Une autre pierre tombale se réfère à leurs prédécesseurs, la famille d'Enghien (de la ville d’Enghien), dans les années 1514-1540. Le comte de Lalaing a peint le tableau «La fuite en Egypte» en 1913.
La statue de l’autel latéral droit représente saint Lambert de Liège (18e siècle). Le maître-autel date de 1842, les boiseries du chœur et de la nef et la chaire de vérité datent du 18e siècle.
Le banc de communion dans le style rococo (18e siècle) a été partiellement édifié comme autel de remplacement. Admirez aussi les quatre confessionnaux baroques de la même période. Les fonts baptismaux en pierre datent du 17e siècle. Le reste du mobilier intérieur date des 19e et 20e siècles. Récemment, l'orgue a été entièrement restauré.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
L'orgue de l'église est protégé comme monument. Le jubé ainsi que le buffet ont été conçus par J.J. Delhaye.
Les 14 stations du chemin de croix ont été peintes sur toile par le célèbre artiste-peintre Jan De Cooman de Zandbergen (4.08.1893 - 11.06.1949)
Au départ il peignit de préférence des portraits et des intérieurs, mais durant toute sa vie il dessina surtout des paysages. Plus tard il connut une renommée pour ses magnifiques dessins au fuseau et ses esquisses des paysages d'Oudenburg et de la vallée de la Dendre.
La chaire de vérité en chêne date du 18e siècle. En-dessous de la cuve est représentée sainte Barbe, qui fut décapitée par son père, parce qu'elle se convertit au christianisme. La cuve est décorée d'un médaillon représentant la Vierge à l'Enfant.
Il y a quatre confessionnaux dans l'église, datant de la première moitié du 18e siècle, réalisés par Roosen de Denderleeuw.
L'un d'eux est orné de deux chérubins et est couronné par les armoiries de Henri Joseph t'Kint de Roodenbeke.
L'un d'eux porte les armoiries de F. de Lalaing entourées de 23 quartiers et date du 19e siècle. L'autre vitrail date de 1729 et porte celles de Henri Joseph t' Kint de Roodenbeke.
Le maître-autel est un autel-portique de bois marbré et peint par Loitier en 1842. Sur la table sont posés des reliefs relatant l'annonce faite à Marie par l'ange Gabriel, le calvaire des saintes femmes et le couronnement de Marie au ciel par la Trinité. Le tabernacle montre le triangle avec l'oeil de Dieu et l'hostie surmontant le calice.
Dans le portique se trouve un tableau représentant l'Assomption de Marie. Deux statues se trouvent de part et d'autre du tableau : à gauche le Sacré Cœur ; à droite le Sacré Cœur de Marie.
Ce tableau a été réalisé par le comte Jacques de Lalaing (Londres 1858 - Bruxelles 1917).