01 janvier - 31 décembre
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Dimanche et jours fériés : 10.00
Au fil des siècles, l’église Saint-Pierre a subi de nombreuses transformations tout en conservant une sobriété et une dignité remarquables, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.
La base de la tour ouest, datant de la fin du XIIIe siècle, est la partie la plus ancienne. En 1398, l’église devient collégiale, accueillant un chapitre de 12 puis 13 chanoines jusqu’à la Révolution française. Le déambulatoire gothique du chœur, ses cinq chapelles rayonnantes et le transept ont été édifiés au XVe siècle. La tour de la croisée, ajoutée au XVIIe siècle selon les plans de Geerits Lieffmans, abrite la cloche de l’angélus, autrefois utilisée pour appeler à la prière.
L’aspect actuel de l’église résulte d’une transformation majeure menée par l’architecte J.P. van Baurscheit au début du XVIIIe siècle : la nef centrale et le chœur furent rehaussés, les nefs latérales ajoutées.
Les ornements servaient à illustrer l’Évangile à une époque où la lecture était rare. Beaucoup furent détruits par les iconoclastes en 1566. Les œuvres d’art visibles aujourd’hui datent d’après cette période.
Parmi les pièces majeures : le maître-autel, un triptyque du XVIe siècle, la chaire de vérité en bois et les somptueux orgues du XVIIe siècle réalisés par Jean Le Royer, facteur d’orgues gantois.
La collégiale Saint-Pierre de Turnhout est un havre de paix au cœur de la ville, où beauté et sérénité se rencontrent.
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L'Asbl Gaudioso organise des messes concerts, des concerts apéritifs et des concerts d'été dans l'église.
Le maître-autel (W. Pompe) présente deux groupes de statues : en bas, saint Pierre parmi les brebis ; en haut, sainte Barbe entre les anges sous un ciel étoilé, face au Créateur, dans un motif de coquille. Au-dessus, l’œil de Dieu dans un triangle veille sur l’ensemble. Près de la voûte, l’image du Saint-Esprit (colombe rayonnante), révélée lors des dernières restaurations, surplombe le maître-autel.
Le chœur dans lequel se trouvent les stalles et où les chanoines récitaient les offices, était séparé du vaisseau de l'église par un jubé. Celui-ci fut enlevé en 1780. Les stalles datent de 1713.
Le déambulatoire gothique avec 5 chapelles rayonnantes présente plusieurs statues et œuvres d'art. Dans la troisième chapelle derrière l'autel, clôturée par une grille en fer forgé de Pompe, se trouve le triptyque du 16e siècle : le martyre de sainte Apollonie (panneaux du milieu et de gauche) et d'autres saints (panneau de droite). Devant le tableau se trouve un Ecce Homo polychrome de la fin du 15e siècle-début du 16e: le Christ sur la pierre froide.
La nef centrale est dominée par la chaire de vérité en bois sculptée par Peeters-Divoort (1862), inspirée de celle de Saint-André d’Anvers. Elle illustre l’appel de Jésus à Pierre et André : devenir pêcheurs d’hommes. Au pied du rocher, symbole de saint Pierre, se trouvent barque et filets. Le baldaquin est surmonté de l’Esprit Saint, inspirateur du prédicateur, et d’anges annonçant la Bonne Nouvelle.
Derrière, sur le jubé se trouvent les merveilleuses orgues du célèbre facteur d'orgues gantois Jean Le Royer. Les sculptures du buffet sont dues au sculpteur anversois Michel Catelon. Durant les mois d'été, des concerts d'orgues sont régulièrement organisés à l'initiative de l'asbl Octave, attirant des auditeurs belges et étrangers.
Voir aussi : les confessionnaux de J.P. van Baurscheit ; les tableaux de sainte Claire et saint François de David Teniers ; la clôture de la chapelle des Morts au Champ d'Honneur (18e siècle) ; l'autel de Notre-Dame et celui du Saint Sacrement de 1771; les merveilleux vitraux.