Saint-Martin
Stapelstraat 29
3800 Sint-Truiden
Eglise | 1570 | Néoroman | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
Fermé le lundi précédant le mercredi des Cendres.
Offices religieux
Dimanche : 10.30
Description
L’église néo-romane de 1895, conçue par E. Serrure, offre un havre de paix au cœur d’une rue commerçante animée. Sa tour carrée, seul vestige de l’ancienne église (vers 1550), est en pierre de marne sur socle calcaire, avec des ornements gothiques et pré-renaissance. Sur la façade, quatre statues récentes (2013) de saints — Euchère, Lutgarde, Christine la Merveilleuse et Trudon — réalisées par Roger Rosseel.
L’intérieur, sobre et sombre, reflète le style roman. Le plafond à caissons du XVIIe siècle, orné d’armoiries de familles trudonnaires, provient en partie de l’église du Saint-Sépulcre (XIe siècle, disparue en 1706). Devant le chœur, la poutre de gloire porte un calvaire (1530-1540).
La majorité des statues datent de 1500-1550. L’église abrite aussi des œuvres du XVe au XVIIIe siècle : Christ ressuscité, Christ sur la Pierre froide, saint Martin à cheval, piéta, saint Roch, Euchère et plusieurs représentations de saint Trudon. Le Christ au Tombeau est du XVIIIe siècle, la Sedes Sapientiae une probable copie du XIIIe. Le mobilier est néo-gothique.
Sur le parvis, l’ancienne chapelle Saint-Augustin (aujourd’hui magasin) rappelle l’hôpital démoli en 1910. La Stapelstraat évoque la Staepelpoort et la famille Van Staepelen. Depuis le départ des Frères Mineurs, la vénération de saint Antoine s’est installée ici.
Photos
Média
Éléments remarquables
Maître-autel
Le maître-autel en albâtre italien poli révèle ses riches teintes grâce à un éclairage arrière. Au centre, un tabernacle en cuivre doré, orné d’émaux, pierres précieuses, perles, surmonté d’une croix de calvaire. Trois saints liés à l’adoration eucharistique l’encadrent. Offert en 1892 par la comtesse Maria-Ana de Ipamena Moreira, il est flanqué depuis 1910 de deux grands candélabres en cuivre.
Les peintures du plafond
Au-dessus de la tête des visiteurs on remarque quelques peintures, principalement des armoiries des familles patriciennes de Saint-Trond du 17e siècle. Il s'agit en l'occurrence d'une espèce de sponsoring avant la lettre parce que la construction et le parachèvement de l'édifice étaient partiellement financés. Les caissons les mieux conservés sont les plus anciens. C'est dû à la qualité de la peinture utilisée. Dans le choeur à droite un caisson restauré est très visible.
Statues des saints
L’église abrite des statues pré-renaissance et baroques : Trinité de la Vierge, Piéta, Résurrection, saint Martin, saint Roch et saint Trudon (locaux). Lors de la restauration de la tour, quatre saints locaux furent ajoutés : saint Trudon, sainte Christine la Merveilleuse, sainte Lutgarde et saint Euchère. Les fers forgés sous les statues sont signés Pieter Radoux, artiste-ferronnier de Saint-Trond (1864-1939).
Chapelle du Saint-Sépulchre
Les fonts baptismaux devenus autel ont transformé l’ancien baptistère en chapelle du Saint-Sépulchre. Sous l’autel repose une tombe ornée d’un Christ mort (baroque, classiciste), entourée d’une croix de carême avec les instruments de la Passion. Des croix de souvenir des paroissiens décédés y sont suspendues. L’église, appelée Saint-Sépulchre du XIe au XVIIIe siècle, garde ainsi la mémoire de son passé.
Chemin de croix
Dans les bas-côtés, on peut méditer la passion de Jésus en admirant des scènes peintes sur cuivre en encerclées dans des cadres sculptés en chêne. Ces représentations furent financées et offertes par les bienfaiteurs dont les noms figurent sur les cadres.
Reliquaire de saint Frère Mutien-Matie (Louis-Joseph Wiaux 1841-1917)
L'ancien chandelier pascal en fer forgé de l'artiste Pieter Radoux de Saint-Trond a été transformé en reliquaire en 2014 par l'artiste comtemporain Tim Roosen (également de Saint-Trond). On voit le portrait peint du saint, et dans la lunette dorée, un bout du doigt de la main droite de ce saint belge. Il a été canonisé à Rome en 19789. Par lui, les Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens) restent présents. De 1883 à 2003, ils ont assuré en ville un enseignement primaire et moyen de qualité.
