01 avril - 31 octobre
lun -
mar 13.00 - 17.00
mer 13.00 - 17.00
jeu 13.00 - 17.00
ven 13.00 - 17.00
sam 13.00 - 17.00
dim 13.00 - 17.00
01 novembre - 31 mars
lun -
mar 13.00 - 16.00
mer 13.00 - 16.00
jeu 13.00 - 16.00
ven 13.00 - 16.00
sam 13.00 - 16.00
dim 13.00 - 16.00
+32 15 29 40 30
L'église des Saints Jean-Baptiste et Jean l'Evangéliste est une église gothique du 15e siècle, qui trouve ses origines dans une chapelle du 13e siècle.
Comme tant d'autres églises médiévales, cette église a beaucoup souffert durant les guerres de religion (vers 1560). Le saccage de l'intérieur et l'usage de l'édifice comme caserne par les troupes du duc d'Albe réduisirent cette église à l'état de ruine. Les marguilliers et les paroissiens n'en perdirent pas leur courage et entreprirent la reconstruction et le réaménagement. Durant plus d'un siècle on y exécuta des travaux d'embellissement de l'intérieur.
Malgré l'ampleur relative de l'édifice, celui-ci regorge d'oeuvres d'art. La paroisse de l'église Saint-Jean était une des paroisses les plus riches de Malines parce que les membres du Grand Conseil y habitaient. Le Grand Conseil (siégeant au départ sous le vocable "Parlement de Malines") était depuis le 15e siècle la plus haute juridiction des Pays-Bas et il exista jusqu'à la Révolution Française.
De splendides sculptures de bois et une collection unique de statues et tableaux remplissent l'intérieur. Sur le maître-autel trône le célèbre triptyque baroque de Pierre-Paul Rubens "l'Adoration des Mages". En outre, les peintures murales du 15e siècle dans la tour méritent assurément une visite. Les membres du Conseil de Fabrique découvrirent ces peintures en 2008 lors d'un nettoyage en profondeur. Elles furent dégagées par les restaurateurs de l'agence du patrimoine artistique immobilier (VIOE). Depuis 2011 ces peintures séculaires peuvent être admirées sous la conduite d'un guide de la ville. Elles font partie également de la promenade historique de la ville intitulée "Trois génération bourguignonnes".
Plus d'informations auprès l'Office du Tourisme de Malines.
L'église est, tout comme les 7 autres églises historiques de Malines, gérée par l'asbl "Torens aan de Dijle" en collaboration avec la ville de Malines.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Cette riche église regorge d'oeuvres d'art d'un grand nombre d'artistes célèbres. Le plus remarquable d'entre eux est sans conteste Pierre Paul Rubens (1577-1640) avec l'Adoration des mages, datant de 1617.
Vers 1768-1769, ce triptyque a été incorporé dans un nouvel autel à portique de Pieter Valckx (1734-1785), selon un projet de Théodore Verhaegen (1701-1759). Derrière les panneaux latéraux se trouve un mécanisme permettant de faire pivoter les tableaux afin de les rendre tous visibles.
C'est en 2008 que la Fabrique d'église découvrit, au cours d'un grand nettoyage approfondi, des traces de peintures murales du 15e siècle au premier étage de la tour de l'église Saint-Jean.
Après consultation des restaurateurs de l’Agentschap Onroerend Erfgoed, il fut constaté qu'il ne s'agissait nullement de fragments mais de deux grandes oeuvres d'art représentant saint Christophe et saint Georges. Selon les restaurateurs, il s'agissait là de la découverte la plus impressionnante des dix dernières années.
Saint Georges est représenté traditionnellement dans son combat contre le dragon. Le cheval est richement revêtu et les manches somptueuses de son manteau rouge de brocart flottent derrière lui. Sur la peinture murale de saint Christophe on voit -tel que le raconte la légende- un ermite, l'enfant Jésus tenant une petite mappemonde dans la main et le saint le tenant tendrement par le pied. Depuis le 5 avril 2011 ces peintures font partie intégrante de la promenade historique de la ville "Trois générations bourguignonnes".
Sous la conduite d'un guide de la ville, les visiteurs passent par l'hôtel de ville, la cour de Marguerite d'Autriche, la cathédrale, et désormais également l'église Saint-Jean pour y admirer ces peintures médiévales uniques.
Les bancs des marguilliers sont remarquables. Y prenaient place les riches bienfaiteurs de la paroisse. La délicate sculpture du bois mérite toute l'attention.
Les membres les plus fortunés du Grand Conseil sont aussi à l’origine de la construction de la chapelle du Saint-Sacrement en 1548. Elle est aussi grande que le choeur original. A l’intérieur se trouve la pierre tombale de celui qui décida sa construction (Lambert de Briaerde, président à l'époque du Grand Conseil) et son épouse.
L'église contient bon nombre de tableaux de valeur, dont des oeuvres de Gaspar De Craeyer, Abraham Janssens, Ambrosius Francken ainsi que des oeuvres des écoles de Rubens et Jordaens et d'autres grands maîtres d'Anvers et de Malines.