Sint-Christoffel
Hoeksken 2
9940 Evergem
Eglise | 1785-1790 | Néoclassique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 13.00
mar 9.00 - 13.00
mer 9.00 - 13.00
jeu 9.00 - 13.00
ven 9.00 - 13.00
sam 9.00 - 13.00
dim -
Offices religieux
Description
L'actuelle église Saint-Christophe a été construite entre 1785-1791 après que l'ancienne église fut complètement détruite par un incendie en 1783.
On construisit une église-halle en briques avec tour, selon un projet de l'architecte François Drieghe, fidèle aux conceptions de classicisme, avec une attention particulière pour l'espace et les jeux de lumière. Les deux guerres mondiales endommagèrent sérieusement le bâtiment. Il fallut reconstruire entièrement la façade avant après une explosion à la dynamite. Derrière l'église se trouve un monument dédié aux victimes de ces deux guerres, surmonté d'une statue du Sacré Cœur (1928).
A l'intérieur de l'église, on remarque un mobilier de grande qualité du 18e siècle et surtout du 19e siècle, des tableaux et des sculptures, dont des lambris en chêne qui ornent l'entièreté du bâtiment.
Le maître-autel est couronné d'un tableau représentant les Compagnons d' Emmaüs (1812) par Jozef Paelinck.
Les autels latéraux de Notre-Dame et de la sainte Croix présentent des ensembles de statues de J. Nimmegeers, qui les réalisa en 1852. L'orgue date de 1929 et fut fabriqué par les frères Reygaert, qui utilisèrent les tuyaux de l'ancien orgue de J. J. Delhaye de 1832.
L'église Saint-Christophe est le lieu de pèlerinage le plus ancien de ce saint. Chaque année, lors de la kermesse de Saint-Christophe, se tient une bénédiction des routiers (piétons, cyclistes, chauffeurs) près du puits de saint Christophe sur la charmante placette du village, sur laquelle se trouve également un pilori du 17e siècle.
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Photos
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Éléments remarquables
Trône céleste avec statue de Notre-Dame
La pièce la plus prestigieuse de l'église est sans conteste le trône céleste. Il est en fait constitué de trois parties : la statue vêtue de Notre-Dame en bois polychrome du 19e siècle, le baldaquin avec le monogramme de Marie et une table en chêne soutenant l'ensemble. Bien que ce ciel céleste soit une œuvre précieuse, il a failli être perdu après le dynamitage de l'église lors de la Première Guerre mondiale. Il a été oublié pendant plus de 40 ans et négligé au fond d'un atelier. Ce n'est qu'en 1960 qu'il fut redécouvert et rétabli dans sa gloire d'antan.
Chaire de vérité avec détails en cuivre
Lors des bombardements de 1918, l'ancienne chaire de vérité a été fortement endommagée au point d'en être presque totalement irrécupérable. Les jolies plaques en cuivre de la cuve, dues à l'artiste gantois du 19e siècle Tiberghien ont été incorporées dans le nouveau meuble. Ces panneaux auraient été offerts en 1829 par les confréries alors existantes de la Sainte-Croix et du Saint-Rosaire. Le panneau central est dédié au Nom de Dieu qui y est gravé en hébreu. Le deuxième panneau rappelle la Passion du Christ tandis que le troisième est dédié à Marie.
Nouvel autel avec vue sur le chœur
Lorsqu'on pénètre dans l'église, le regard est immédiatement attiré vers l'autel et le chœur grâce à la sobriété classique et l'harmonie de l'intérieur. Le maître-autel est dominé par le tabernacle en marbre blanc et en partie doré. Il a été réalisé peu de temps après la construction de l'église par l’artiste gantois Tiberghien.
"Les compagnons d'Emmaüs " de Jozef Paelinck
Depuis 1819 le maître-autel est couronné par le tableau "Les compagnons d'Emmaüs" de Jozef Paelinck. Le tableau a été récemment complètement restauré. Jozef Paelinck est originaire de Oostakker et fut, dès 1815, peintre de la cour du roi des Pays-Bas. Le tableau est de style néo-classiciste. Il est considéré comme la pièce maîtresse de l'œuvre de Paelinck. Il représente une scène de l’évangile lorsque, après sa résurrection, Jésus convainc les compagnons d'Emmaüs de son identité par la façon dont il rompt le pain.
Vitraux
Les cinq vitraux du chœur datent de la période 1928-1930, après la destruction des anciens vitraux durant la Première Guerre mondiale. Ils sont dus à l'artiste gantois Hendrik Coppejans. Ils ont été entièrement financés par les dons des fidèles. Chacun des vitraux représente une scène biblique. Ils sont riches de teintes sereines et profondes où le soleil peut jouer en toute liberté. Sur un des vitraux est représentée la Sainte Trinité, et dans les quatre autres se retrouvent les symboles des quatre évangélistes. On distingue également le miracle des Noces de Cana et la Multiplication des Pains. Les deux derniers vitraux rappellent deux faits du Livre de l'Exode : la Manne dans le désert et l'Eau sortant du Rocher.
