Sanctuaire Notre-Dame de Foy
Rue des Claviats 4
5504 Foy-Notre-Dame (Dinant)
Abbaye Sanctuaire | 1623 | Classique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.00 - 18.00
Visites guidées
Sur demande :
fnd2009@skynet.be
ou +32 82 22 28 70 (Maison du Tourisme de Dinant)
Offices religieux
dimanche 10.00
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Description
Située dans un bel environnement peu bâti, sur les hauteurs, non loin de Dinant, entourée de quelques maisons en pierre du pays, cette église doit sa construction à la découverte en 1609 par un bûcheron d’une statuette de la Vierge Marie au creux d’un arbre. La statue fut vénérée. Suite à des miracles, l’endroit donna lieu à des pèlerinages et à la construction de cette église en 1623.
Le développement du culte de la Vierge à cette époque s’inscrit dans le mouvement de Contre-Réforme, sous l’impulsion des Jésuites qui encouragèrent le culte des saints par les images, en réaction à la religion austère des protestants s’adressant à Dieu sans intermédiaires.
L’élément le plus remarquable de l’édifice est son célèbre plafond à caissons constitué de 145 panneaux peints à l’huile représentant des scènes de la vie de Marie et des portraits de saints. Ce plafond est l’œuvre des frères Stilmant de Dinant et du peintre Guillaume Goblet. Il fut restauré en 1935 mais mériterait aujourd’hui un nouveau traitement. A l’intérieur, outre le célèbre plafond, on remarquera la petite statue «miraculeuse» à gauche de l’autel, divers tableaux dont ceux de la Vierge et de saint Joseph.
Les abords immédiats de l’église ne manquent pas de charme avec le petit cimetière attenant, le muret entourant l’église, un banc à l’extérieur pour les visiteurs, une auberge, un marronnier, une belle vue.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
400e anniversaire de Foy Notre-Dame : programme des festivités
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Éléments remarquables
La statuette et l'origine du sanctuaire
Pendant l'été 1609, un bûcheron coupe un chêne dans le bois de Foy appartenant au châtelain de Vêves. Dans le tronc de l’arbre, il trouve une statuette de la Vierge coupée en deux par la force de sa hache. Une petite fille reprend les deux morceaux chez elle et recolle la figurine avec quelques gouttes de cire. Le châtelain dépose alors la statue dans son château. Des miracles sont attestés et les fidèles affluent en grand nombre. Surpris par ces allées et venues, le châtelain décide de faire retourner la statue sur le lieu de sa découverte et d’y construire un petit oratoire. Le culte prend de l’ampleur, tant et si bien qu'on construit une grande église en 1622.
Diffusion du culte
A l’origine du succès de cette histoire : la brochure d’un Jésuite dinantais relatant la découverte de la statuette. La Compagnie de Jésus la diffuse dans le monde entier en y joignant un morceau du bois de l’arbre dans lequel était dissimulée la statue de la Vierge. Depuis lors, de nombreuses petites statues gravées dans ces morceaux sont dispersées partout dans le monde et des grandes villes portent son nom comme Santa Fe en Uruguay et la ville de Sainte-Foy au Québec.
Confessionnaux
Selon la tradition, les confessionnaux actuels de Foy proviennent de l'ancienne église des Jésuites de Dinant. Celle-ci a dû être démantelée et son mobilier dispersé après la suppression de la Compagnie en 1773. C'est un chef-d’œuvre de l'ébénisterie namuroise, caractérisée par une forte modénature, une corniche très structurée et de fins motifs décoratifs, appliqués et non pas sculptés dans la masse. Ils portent en médaillon les effigies de deux saints de la Compagnie de Jésus : saint Ignace à gauche, et saint François-Xavier à droite.
Rosaire
C'est le thème principal de la décoration de l'église. Il y est présent trois fois : au plafond, dont il constitue l'axe central, sur l'autel latéral gauche et, partiellement, sur les vitraux du choeur. Les mystères forment l'axe central du plafond, avec, comme apothéose, le couronnement de la Vierge peint sur un panneau un peu plus grand. La disposition des panneaux amène pas à pas le fidèle vers le choeur du sanctuaire, vers la gloire de la Vierge.Sur l'autel latéral gauche se trouve un tableau représentant la concession du Rosaire à saint Dominique tel que le raconte la légende (15 médaillons pour les 15 mystères). Et sur les vitraux du choeur sont représentés les mystères douloureux.
Plafond à caissons
Le plafond à caissons est conçu de manière à former une croix. Les tableaux représentent des scènes de la vie de la Vierge mais aussi des portraits des évangélistes et des quatre pères de l’église. Et tout autour de la croix se trouvent des portraits de saints. Certains panneaux du plafond (au total 145) ont été offerts par des pèlerins de passage.
L'adoration des bergers
Oeuvre bien typique de la Contre-Réforme, dont sont issus l'histoire de la statuette et son sanctuaire. Elle a été peinte par un grand maître liégeois, François Walschartz, qui réalise une commande passée par le prince-évêque Ferdinand de Bavière. La disposition diffère de celle des Primitifs flamands : ici Marie n'est pas en adoration devant son divin fils mais c'est elle qui le présente aux bergers. En le portant sur ses genoux, elle s'associe à son fils face à ces visiteurs. Ils sont alors l'un et l'autre les héros de la scène, s'offrant à la contemplation des bergers tandis que saint Joseph se confond dans l'ensemble des admirateurs.
Sainte Marie / Dames de choeur - campagne 2021
La monumentale église de Foy-Notre-Dame doit sa construction à la découverte en 1609 par un bûcheron d’une statuette de la Vierge Marie au creux d’un arbre. La statue fut vénérée. Suite à des miracles, l’endroit donna lieu à des pèlerinages.
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