Saint-Lambert
Buisson
6983 Buisson (La Roche-en-Ardenne)
Eglise | XIX | Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
Offices religieux
samedi 19.00
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Description
Le village de Buisson est fort apprécié par les promeneurs, les cyclistes et les chasseurs. L’église, reconnaissable de loin à son enduit blanc qui rayonne au soleil, est accueillante et ouverte en toute saison. Elle fut édifiée au début du 19e s, mais plusieurs éléments de son décor intérieur remontent au siècle précédent.
L’édifice est aussi lumineux à l’intérieur qu’il l’est à l’extérieur. Son autel majeur baroque, blanc aux moulures grisées, attire le regard par la toile aux couleurs vives qui se dresse au-dessus du tabernacle. Une composition moderne, entre rouge, brun et jaune, qui représente Jésus libérant les âmes du monde des morts.
Les statues de sainte Anne et de saint Lambert, à gauche et à droite de l’autel, sont de fines terres-cuites de la moitié du 19e s. Très étonnants, les deux « reliquaires-monstrances », en forme de haut chapeau à plumes, témoignent de la dévotion aux reliques des saints. Sur le confessionnal, un œil dans un triangle cerclé de rayons, rappelle aux croyants que « Dieu voit tout ».
Avant de quitter les lieux, jetez un coup d’œil attentif au chemin de croix réalisé juste après-guerre : sur certaines stations, les hommes qui arrêtent Jésus sont représentés avec un casque de soldat et un fusil à la main. Remarquez aussi, dans le porche d’entrée, les deux longues cordes des cloches qui sont là, pendantes, prêtes à être actionnées.
Photos
Éléments remarquables
Statue de saint Donat
A l'extérieur de l'église, sur le côté droit de la tour, se situe la statue de saint Donat, légionnaire de l’empereur. Les couleurs ont été ravivées récemment par Marie-Jo Spôte, artiste peintre habitant la paroisse. Il tient un éclair en main. Il est spécialement prié pour demander sa protection contre la foudre. Dans certaines paroisses, la procession en son honneur est encore suivie chaque année au début de juillet (Arlon, Gives, Recogne, Noville, Sainte-Cécile et bien d’autres…).
Autel principal
L’autel principal et l’autel de la Vierge de style baroque provenaient de Stavelot d’où était originaire Marie Dester, épouse du donateur. Le dessus de l’autel est incomplet, il a du être tronqué. Deux ouvertures pratiquées dans les boiseries du chœur servaient autrefois de confessionnaux pour les grandes fêtes, où il y avait foule ! Le confesseur dès lors se tenait assis à l’intérieur de la sacristie, où subsistent encore des tablettes-accoudoirs.La peinture de l’autel est moderne, nous montrant un Christ lumineux, glorieux, entraînant à sa suite toute l’humanité, y compris les plus accablés… Cela inspire une immense confiance et beaucoup d’espérance ! Elle est due au peintre de Battice.
Statue de saint Lambert
A droite de l'autel se trouve saint Lambert, évêque de Liège et patron de la paroisse. Il a probablement été choisi en référence au prénom du généreux fondateur !
Statue de sainte Anne
La statue de sainte Anne apprenant à lire à sa petite fille Marie est à gauche de l’autel. Cette sainte est particulièrement vénérée dans l’ancienne commune d’Ortho, dont Buisson faisait partie jusqu’au 1er janvier 1977 (fusion des communes).
Croix en bois
Fixée au mur au-dessus du confessionnal, une croix en bois dont le Christ, en bois également, est finement sculpté. Elle se trouvait initialement à la chapelle Notre-Dame de la Salette, à proximité de la Ferme du Vivier. Les rayons partant du centre de la croix lui méritent l’appellation "Christ glorieux". E.Mathias, menuisier-ébéniste à Hives, l’a restaurée avec art en 2008.
Chemin de croix
Outre la peinture de l'autel, Battice, qui possédait une seconde résidence à Nisramont, est également l’auteur du chemin de croix, à l’origine difficilement accepté par les paroissiens, qui plutôt surpris, ne comprenaient pas, par exemple, le caractère symbolique des soldats … armés de fusils ! Cela entraîna l’enlèvement de cette œuvre d’art pendant de longues années, mais heureusement conservée au presbytère ! Lors de sa discrète remise en place, à l’initiative du président de Fabrique et approuvée par l’abbé Bihain, dernier curé résident de la paroisse (1972-2005), aucune réaction négative des paroissiens n’est plus apparue.
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