Saint-Jean l'Evangéliste
Place Xavier Neujean
4000 Liège
Collégiale | XI-1754 | Roman, Néoclassique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
04 avril - 18 avril
lun 14.00 - 17.00
mar 10.00 - 12.00 • 14.00 - 17.00
mer 10.00 - 12.00 • 14.00 - 17.00
jeu 10.00 - 12.00 • 14.00 - 17.00
ven 14.00 - 17.00
sam 10.00 - 12.00 • 14.00 - 17.00
dim 14.00 - 17.30
01 juin - 30 juin
lun -
mar -
mer -
jeu -
ven -
sam 14.00 - 17.30
dim 14.00 - 17.30
01 juillet - 15 septembre
lun 14.00 - 17.30
mar 14.00 - 17.30
mer 14.00 - 17.30
jeu 14.00 - 17.30
ven 14.00 - 17.30
sam 14.00 - 17.30
dim 14.00 - 17.30
Visites guidées
Vacances de Pâques et 15/06-15/09 :
visites guidées non-stop gratuites
Le reste de l’année :
Madame Demez-Dengis :
+32 4 358 47 97 - demez-dengis@hotmail.com
Offices religieux
du lundi au vendredi : 12.15
dimanche : 18.00
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Description
L’église Saint-Jean l'Évangéliste a été fondée vers 980 par l'évêque Notger qui s'y fit inhumer mais elle fut reconstruite entre 1750 et 1765 suivant le plan octogonal initial. Classée patrimoine exceptionnel de Wallonie, elle abrite 3 chefs d’œuvre médiévaux.
La «Sedes sapientiae » (siège de la sagesse) est une statue de la Vierge à l’Enfant finement sculptée en chêne datant de 1230 et recouverte d’une polychromie originale. Admirable drapé du vêtement. A voir dans la 3e chapelle à gauche.
La Vierge et le saint Jean au Calvaire, visibles dans la chapelle à gauche du chœur et datant de 1250, sont deux statues exceptionnelles représentant avec réalisme et grande maîtrise la douleur contenue des témoins de la crucifixion.
L’église a conservé aussi un mobilier baroque de très belle qualité.
Le carillon de Saint-Jean l'évangéliste sur You Tube
Photos
Média
Éléments remarquables
Sedes Sapientiae
Ecole mosane (vers 1230). Chef-d’œuvre de l’art mosan et de l’art gothique européen, elle est l’une des plus belles, des plus précieuses et des plus harmonieuses du thème de la Vierge à l’Enfant. Marie, Siège de la Sagesse, reine assise sur un trône riche de pierreries, nouvelle Eve écrasant le dragon, est aussi une femme d’une éclatante beauté.
Calvaire
La Vierge et saint Jean au Calvaire (école mosane, v. 1250-1260). Témoins du Golgotha, ils ornaient l’entrée du chœur. La Vierge, ceinturée, voilée, le visage incliné, les mains jointes, retient sa douleur. Saint Jean, main au front, partage son accablement. Œuvres de deux sculpteurs probablement issus d’écoles différentes, ces statues comptent parmi les plus anciennes de la sculpture mosane.
Notger
Né dans une famille noble de Souabe, formé à Saint-Gall, il rejoint la cour d’Otton Ier. Évêque de Liège dès 972, il fait bâtir un palais épiscopal et la cathédrale Saint-Lambert (978-1015). Il fonde les collégiales Sainte-Croix (978-986), Saint-Denis (987-1011) et Saint-Jean (980-986). Mort le 10 avril 1008, il est inhumé dans cette dernière. L’emplacement de sa sépulture reste inconnu. Statue et prie-Dieu proviennent de son ancien cénotaphe.
Les cloîtres (16e, 18e et 19e siècles)
L'aile sud présente de belles voûtes gothiques. Les armoiries du prince-évêque Erard de la Marck, visibles sur un chapiteau, permettent de la dater du début du 16e siècle. Dans le coin nord-ouest du cloître se trouve un curieux haut-relief en pierre de sable, jadis polychrome. C’est l’épitaphe du chanoine Guillaume de Wavre (†1457) représentant «Le repas chez Simon le Pharisien. ». La communauté dominicaine se trouve dans l’aile nord des cloîtres.
La chaire et les confessionnaux
La conversion de l’ancienne collégiale en église paroissiale rendit nécessaire la présence de confessionnaux. L’idée de l’acquisition de confessionnaux neufs germa dans les premières années de la seconde moitié du XIXème siècle. Le sculpteur Alexandre de Tombay (1815-1881), auteur des stations du chemin de croix, réalisa ces confessionnaux.
La tour et le carillon
La collégiale Saint-Jean-l'Évangéliste fut reconstruite au XVIIIe siècle, mais sa tour et ses tourelles des XIe-XIIe siècles ne subirent qu’un cerclage. À la Révolution, ses cloches furent emportées. En 1808, devenue église paroissiale, elle récupéra celles de Saint-Adalbert, démolie. Les archives mentionnent trois restaurations du carillon : en 1881, 1892 et 1930, lors de l’exposition universelle à Liège.
