Saint-Jacques-le-Majeur
Place de la Halle 1
4890 Clermont-sur-Berwinne (Thimister)
Eglise | 1632 | Gothique, Renaissance | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
31 mai - 31 mai
lun
mar
mer
jeu
ven
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
Offices religieux
Description
La variété des styles visibles dans un même bâtiment est insolite : le bâtiment principal de l’église a été construit dans les styles gothique pour les nefs, ogival pour le chœur, renaissance mosane pour la tour. En pleine guerre de religion, par son envergure, sa décoration et sa richesse, l’église est devenue un fier bastion catholique face au monde protestant situé au nord de Clermont.
Elle possède un trésor d’une grande richesse, qui est référencé et actuellement conservé au Grand Musée Curtius à Liège. Certaines de ses œuvres d’orfèvreries fines et de soieries rares sont considérées comme exceptionnelles et y jouissent d’une exposition permanente.
Le saint patron, saint Jacques le Majeur, est à l’origine du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Ceci explique que depuis 700 ans des pèlerins venus du Nord passent par l’église. Outre le mobilier de grande qualité, elle possède des reliques de saint Jacques, de saint Jean et de la Croix du Christ.
L’église a été classée en deux temps : le chœur, le transept et le narthex ont fait partie des premiers lots de monuments classés en Belgique le 15 mars 1934. Le reste du sanctuaire ainsi que le cimetière l’ont été le 12 octobre 1983. Il couronne de surcroît un des plus Beaux Villages de Wallonie et domine sa place.
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Photos
Éléments remarquables
Le maître-autel
Somptueux et élégant, cet ensemble rappelle les grandes œuvres baroques d’Allemagne ou d’Autriche. Vers 1730, un autel en marbré noir avec sarcophage blanc s’élève sur quatre colonnes composites en marbre feint. Un couronnement monumental révèle un retable de 4 m sur 2,10 m, figurant les saints devant la Sainte Trinité. Signé en bas à droite, l’ensemble est orné d’un cartouche portant l’inscription « SOLI DEO HONOR ET GLORIA ».
Les fonts baptismaux
Ils datent de la première église (avant 1280). À l’origine placés dans le cimetière, ils furent transférés dans l’église en 1913. D’abord liés au baptistère du narthex, ils se trouvent aujourd’hui dans le chœur, devant le collatéral nord. Entièrement taillés dans un monolithe de marbre, ils présentent une cuve circulaire ornée de quatre têtes humaines coiffées d’un chaperon, sans doute allusion aux fleuves du Paradis, reposant sur une colonne centrale en grès.
Les orgues
Les archives paroissiales citent l’orgue dès 1736. Installées en 1737, elles furent financées par des dons et par l’autorisation de couper des arbres dans le bois de Clermont. Restaurées en 1851, 1894 et 1974, cette dernière intervention permit de mettre en valeur 17 jeux anciens sur 21 grâce à des ajouts complémentaires. Ces orgues, singulières par leur facture et leur histoire, sont aujourd’hui encore remarquables et réputées.
La chaire de vérité
De style Louis XV, l’œuvre de l’ébéniste R. Delcommune (école de Maastricht) fut installée en 1768 avec les confessionnaux. Inspirée de la nature, elle se distingue par ses courbes gracieuses, formes asymétriques et détails raffinés (coquilles, feuillages, volutes). Neuf symboles sculptés ornent cuve, balustrade et dais. La colonne figure saint Jacques en pèlerine, en extase devant une apparition rayonnante. Un ensemble idéal pour un Escape Game.
Les stucs
Patrimoine artistique, fragile et délicat, le stuc a été intensivement utilisé dans les arts décoratifs de l’église de Clermont. Le plafond de la nef centrale ainsi que ceux du collatéral nord et sud montrent des stucs élaborés dont la caractéristique principale est de présenter une grande diversité de feuillages, guirlandes et volutes. La toute récente et prestigieuse restauration des nefs de l’église fait la part belle à la mise en valeur de ces éléments décoratifs essentiels.
