01 janvier - 31 décembre
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Tongres est appelée'In Ecclesia Tungrensi prima cis Alpes B.M.V. consecrata Miraculis clara invocatur', le lieu le plus ancien des Alpes dédié à Marie. Le 22 juin 1479, le Archiconfraternité Notre-Dame, fondée au début du XIVe siècle, commande le découpage d'une nouvelle statue de la Vierge. La statue en noyer, d'une taille de 1,60 mètre, est l'œuvre d'un maître inconnu. Divers miracles lui sont attribués. Tous les 7 ans, la statue "Causa Nostrae Laetititiae" (Cause de notre Béatitude) est portée pendant les célébrations du couronnement dans la ville.
Ce crucifix dans le portail d'entrée du côté sud (Teseum-Museumplein) date d'environ 975. Une œuvre d'art de cette nature, bien conservée, est une grande rareté en Europe. Il nous montre un Christ doux, tranquille et mort. Les formes sont stylisées, mais à travers cet art schématique se manifeste un pouvoir d'expression monumental. Une atmosphère de gloire et de paix rayonne de la figure du Christ. Le visage allongé a une expressivité étonnante.
Dans le trésor adjacent, le Teseum, il y a ici une tête de Christ de la même époque, représentée vivante, majestueuse, mystique. Ensemble, ils montrent la double nature : Dieu et l'homme.
De chaque côté de l'autel de service, à côté des insignes de la basilique, à droite, à côté du conopeum, un lutrin porté par un aigle et à gauche, à côté du tintinnabulum, un chandelier de Pâques de presque 3 mètres de haut. Elles datent de 1372 et sont signées Jean Josès. La vallée de la Meuse était déjà connue à l'époque romaine pour la production de laiton jaune, un alliage cuivre-zinc. Depuis le XIIe siècle, les produits en laiton autour du centre de Dinant jouissent d'une position de monopole et l'on trouve des œuvres d'art dans toute l'Europe. Les deux chandeliers à côté du lutrin datent de la fin du XVIe siècle.
Les vitraux centraux derrière le maître-autel avec le retable marial (Anvers, vers 1500) datent du milieu du XVIe siècle. Le vitrail monumental est conçu comme un triptyque. On peut voir un calvaire au centre. Le Christ crucifié avec à ses côtés sa mère Marie et l'apôtre Jean. Les deux fenêtres latérales de gauche contiennent des images de Marie, d'abord avec saint Materne et saint Serge, premier et dernier évêque de Tongres, et à l'extrême gauche avec quelques saints. Sur le côté droit, il y a d'abord les 4 pères de l'église et à l'extrême droite, une image de Sainte Anne trinitaire avec quelques saints.
L'autel des évêques est un produit des rénovations néo-gothiques de la fin du XIXe siècle. Il contient 10 images des 10 évêques de Tongres entre 275 et 384. La crypte archéologique sous la basilique contient des vestiges de l'église épiscopale de Saint Servais (342-384). La statue la plus grande au milieu en bas est celle de Saint Materne. Il fonda le diocèse de Tongres vers 275. Il fut aussi évêque de Trèves et plus tard de Cologne, d'où les 3 églises qu'il porte. Saint Servais, au milieu au dessus, a dans ses mains la clé que saint Pierre lui aurait donnée.
L'orgue monumental Le Picard à l'arrière de la basilique date de 1750. Une forte culture musicale vivait dans la basilique. Après avoir étudié les manuscrits musicaux de notre église, la genèse de la polyphonie flamande a pu être avancée de 50 ans. Elle est exposée dans la salle du trésor. L'orgue est joué par de nombreux organistes du monde entier. En 2014, un nouvel orgue a été ajouté dans le transept. Il contient un noyau du XVIe siècle et un registre daté du 17 août 1661.
Au printemps et en été, tous les samedis à 16 heures, il y a un "moment organ4U" où divers organistes donnent un récital d'orgue en libre accès.