Ouverte en permanence.
Une partie de la chapelle n'est accessible que le dimanche après-midi en mai et août
(ou sur demande : M. de Voghel +32 477 81 59 38).
Non loin du village, au sommet de la montagne qui domine la contrée, sous le dôme majestueux de deux tilleuls plusieurs fois séculaires (l’un des deux a été abattu par la tempête de du 27 juillet 2018), se trouve la chapelle classée de Notre-Dame de Bon Secours (plus souvent désignée sous le nom de Notre-Dame d’Oisy).
Cette chapelle a remplacé un modeste oratoire en bois, érigé en 1648 et une madone miraculeuse (copie de celle de Notre-Dame de Foy) fut placée sur un arbre à cet endroit. Les habitants venant l’implorer y construisirent alors une chapelle en bois suivie d’un petit édifice en pierre commencé en 1675 tel qu’il est actuellement, mais ne put être terminée qu’en 1688, en raison de la pauvreté des habitants.
On rapporte qu’un peu plus tard, au temps de la Révolution française, un couple apporta ses trois enfants mort-nés au pied de la statuette de la Vierge. Après les invocations d'usage, les trois garçons revinrent un moment à la vie et purent dès lors être baptisés. Cette chapelle est ainsi devenue un "lieu de répit". Un petit cadre au-dessus de l'autel, renfermant 3 petites poupées, représentant les 3 enfants, rappelle ce miracle.
Ce lieu paisible est connu dans toute la région et la Vierge y est toujours l’objet d’un culte fervent. Chaque année, à l'Ascension, un pèlerinage s'y déroule afin de perpétuer les traditions. De nombreux ex-voto garnissent l’intérieur de la chapelle.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Au-dessus de l’autel on peut apercevoir un magnifique tableau représentant l’Assomption de la Vierge Marie. Anonyme du XVIIe siècle. Huile sur toile H 124 x L 89 cm, restauré en 2021 par une artiste-peintre, moniale de l’abbaye de Cordemois à Bouillon.
Une mention latine au-dessus de la porte intérieure de la chapelle "ConCVLCa DeMones genItrIX perpetVa VIrgo" qui se traduit par "Foule aux pieds les démons, Mère toujours Vierge" rappelle la date du grand pèlerinage de protestation du 23 mars 1876 à la chapelle en faveur du pape Pie IX, dépossédé de ses biens et "emprisonné" au Vatican. Les lettres en gras, additionnées donnent : C(100) + C(100)+ V(5) + L(50) + C(100) + D(500) + M(1000) + I(1) + IX(9) + V(5) + VI(6) = 1876.
De nombreux ex-votos sur les murs expriment la reconnaissance pour des guérisons ou des prières exaucées.
Au pied de l’entrée de la chapelle se trouvent quelques dalles disposées en forme de calice.