01 avril - 30 septembre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.00 - 18.00
01 octobre - 31 mars
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
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le 2e dimanche du mois : 10.30
Devenue basilique en 1993, Notre-Dame d’Avioth est aussi appelée « la cathédrale des champs ». Ce chef-d’œuvre du gothique flamboyant surprend en effet par sa taille au centre d’un petit village du Nord-Meusien, au cœur de l’ancien comté de Chiny, tout proche de l’abbaye d’Orval et de la citadelle de Montmédy.
Sa construction débute au milieu du XIIIe siècle, après l’apparition miraculeuse d’une statue de la Vierge, et s’étend sur trois phases : les tours et les bas-côtés au XIIIe siècle, le chœur et la sacristie au XIVe siècle et la fusion entre les parties occidentale et orientale de 1375 à 1400. L’édifice est classé monument historique en 1840.
La basilique est réputée pour sa « Recevresse », accolée à l’enceinte de l’église. Ce petit édicule en dentelle de pierre, considéré comme unique au monde, avait pour fonction d’accueillir les dévotions des pèlerins et de recevoir leurs offrandes. Son moulage est exposé à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris depuis 1898.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Avioth était une église à répit où la Vierge était réputée rendre momentanément vie aux enfants mort-nés afin de leur permettre de recevoir le baptême. Aujourd’hui, les pèlerins continuent à venir très nombreux se recueillir devant la statue de Notre-Dame d’Avioth, notamment le 16 juillet lors du pèlerinage ancestral.
Vierge à l’Enfant du XIIe siècle. Appelée ND des causes désespérées. La découverte de cette vierge dans un buisson d’épines est à l’origine de la construction de l’église.
Edicule du XVe siècle, unique au monde, de style gothique flamboyant construit au dos du mur d’enceinte de l’église et qui servait à recevoir les offrandes des pèlerins.
Portail occidental de la fin du XIVe siècle qui a conservé une statuaire exceptionnelle d‘une centaine de sculpture et qui a pour thème principal le Jugement Dernier.
Dernière partie de la construction du gros œuvre de l’église, cette chapelle entre dans le style de la Renaissance avec son arche ornée de symboles mythologiques.
Merveille de dentelle de pierre, cette structure renferme le tabernacle. C’est une copie miniature de la Receveuse située à l’extérieur. Grâce au déambulatoire, on peut l’admirer sur toutes ses faces.