01 janvier - 31 décembre
																					lun 11.00 - 18.00  
														
																								mar 11.00 - 18.00  
														
																								mer 11.00 - 18.00  
														
																								jeu 11.00 - 18.00  
														
																								ven 11.00 - 18.00  
														
																								sam 11.00 - 18.00  
														
																								dim 11.00 - 18.00  
																				
L’intérieur de l’édifice est marqué par la hauteur de la nef qui ouvre sur un chœur où le regard suit le parcours du Christ : de la descente de croix (vitrail central), à la mise au tombeau (autel de célébration et maître-autel). Le reste du mobilier suit cette harmonie du style néo-gothique (chaire, autels latéraux, confessionnaux). La présence d’une chapelle rappelle la place des grandes familles seigneuriales, dont la dernière – les Bourbon-Busset – est restée propriétaire du château jusque dans les années 1970.
Déambulez dans l’église de Dourlers, c’est aussi chercher les détails décoratifs : les peintures murales, les vitraux, les statues…
Après la visite de l’église, prenez le temps de découvrir le village qui conserve encore bien des richesses patrimoniales : le mur des Sarrazins, le hameau du Mont-Dourlers et la chapelle Saint-Julien.
*La commune prendra le nom de Wattignies-la-Victoire après la bataille de 1793.
Le connaissez-vous ? À Avesnes-sur-Helpe se trouve une statue connue sous le nom du « petit tambour Stroh ». Un jeune adolescent y est représenté avec un tambour et les bras levés comme pour battre la charge et encourager les troupes. La tradition orale et certaines commémorations retiennent que Joseph Stroh serait tombé lors de la bataille de Wattignies, à Dourlers dans une ruelle près de l’église.
De style néo-gothique, finement sculptée, elle est déplacée dans le fond de l’église probablement après le Concile Vatican II. Elle est protégée au titre des Monuments historiques depuis 1980.
La famille des Marquis de Nédonchel (originaire du Saint-Polois) s’installe à Dourlers à partir du au milieu du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, la chapelle seigneuriale – encore aujourd’hui séparée de l’église par une grille – est décorée de vitraux de l’artiste Marc-Joseph Bulteau (originaire du Nord). Les saints Michel, Jeanne d’Arc, Louis et de Jeanne de Valois (probablement pour cette dernière) y sont représentés et accompagnés du blason et de la devise « Antiquitas et Nobilitas » de la famille de Nédonchel.
L’ensemble des vitraux de l’église serait du même artiste, d’après la technique utilisée. Deux d’entre eux sont décorés des armoiries des familles associées au village et à l’église : les Bady, de Nédonchel et Bourbon-Busset.
Sur les murs du chœur se trouve une série de peintures murales, symboles du christianisme :
- le pélican qui représente le sacrifice du Christ pour le salut des Hommes,
- le calice contenant l’hostie consacrée représente la Foi,
- le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis,
- le poisson, lorsqu’il est lié au pain, est associé à l’Eucharistie,
- le trigramme composé des trois lettres latines IHS qui signifie « Jésus, Sauveur des Hommes ».
Œuvre de l’artiste-vitrailliste Marie-France Willot représentant une colombe bleutée dans un quadrilobe. Ce vitrail a été inauguré en 2022.
Sur cet autel de style néo-gothique se trouve une statue de saint Médard qui daterait probablement de l’année 1517. Le culte dédié à saint Médard se répand rapidement, notamment dans les Flandres où il était évêque dans le milieu du VIe siècle (Tournai). Il est connu pour sa grande piété et générosité, distribuant ses biens à tous.
Une légende raconte qu’enfant, il aurait donné un des chevaux de son père à un pauvre homme ayant perdu le sien. Voulant le récupérer, son père sortit sous une pluie battante accompagné de Médard qui ne fut pas mouillé par les eaux. Un aigle avait déployé ses ailes pour le protéger, lui permettant de rester au sec. La tradition populaire continue d’invoquer saint Médard contre la pluie excessive et conserve le proverbe météorologique « s’il pleut à la saint Médard (8 juin), il pleuvra pendant 40 ans ».
La présence de saint Médard dans l’église favorise la confusion qui règne encore autour du vocable officiel de l’église : Saint-Médard ou Immaculée Conception ?