01 avril - 31 octobre
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
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sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Édifié vers 1630 par Guillaume Boucher, le retable monumental en pierre épouse la forme de l’abside à laquelle il est adossé. Son corps central est flanqué de doubles colonnes corinthiennes cannelées, lierrées au premier tiers. Deux ailes en retour l’encadrent. Chaque corps est couronné d’un fronton rompu abritant au centre une statue de saint Hilaire, patron de l’église, tandis que les côtés s’ornent de tableautins figurant l’ange et la Vierge de l’Annonciation. La présence sur l’entablement droit des statuettes de saint François et sainte Claire attestent le patronage du XVIe siècle au milieu du XVIIe siècle de l’abbesse du monastère de clarisses de Mortagne-au-Perche.
Au centre du retable, ce tableau porte témoignage de l’histoire troublée de l’église à l’époque révolutionnaire. En effet, si la représentation de la scène est conforme à la tradition, la couture verticale visible au centre sur toute la hauteur semble indiquer une mise au format du retable pour s’y intégrer. Les armes figurant en bas à droite sont celles de Charlotte du Boullot et la présence d’un cordon de veuvage permet de dater le tableau entre 1656 et 1659. La donatrice résidant habituellement à Paris, le tableau a pu y être exécuté. Sa facture raffinée, la suavité du visage de Marie et la virtuosité dont témoignent les boucles de l’ange et les plumes de ses ailes ne relèvent pas d’un atelier provincial.
Placés en oblique à l’entrée du chœur, ces retables simples à deux colonnes ioniques, entablement droit et fronton à niche datent du XVIIIe siècle. Le tableau, au Nord, est une Descente de croix composée de trois fragments cousus de façon incohérente ce qui a été respecté lors de sa récente restauration. En haut à gauche, on voit deux personnages dont la Vierge ; en haut à droite, figurent les armes de la puissante famille de la Vove sur un fond de paysage. La partie inférieure reprend la Déploration du Christ mort de Charles Lebrun (1619-1690). Le tableau du retable sud représente saint Sébastien soigné par sainte Irène après avoir été criblé de flèches.
La statue du Christ en bois sculpté date du XVIIe siècle. Autrefois peinte, elle a été malheureusement décapée.
Heureusement conservé, l’ensemble de bancs clos du XIXe siècle concourt au charme de l’espace intérieur.
Dans le cimetière s’élève la chapelle Saint-Samson qui aurait été construite au XIIIe siècle. De plan rectangulaire, coiffée d’une toiture en bâtière, elle abrite une statue en bois peint de saint Samson datant du XVIe siècle. Originaire du Pays de Galles, saint Samson aurait évangélisé l’Armorique au VIe siècle. L’origine de l’implantation de son culte à Comblot reste mystérieuse. La chapelle a été récemment aménagée pour exposer des objets de culte.